CGEA : Une vision participative

La Confédération générale des entreprises algériennes aspire à la concrétisation d’une nouvelle vision inclusive et participative des opérateurs économiques autour des objectifs d’une relance dynamique de l’outil de production pour la création de richesse. En tant qu’organisation patronale qui réunit 5.000 adhérents, «nous œuvrons pour canaliser les compétences de la sphère économique dans divers domaines d’activité», indique la présidente de cette organisation, Mme Saida Neghza. «Nous visons le double objectif de favoriser, d’une part, l’émergence d’un climat d’affaires sain pouvant rétablir la confiance perdue entre l’entreprise et les différents cercles de décision économique et, d’autre part, réunifier nos rangs pour une stratégie commune, dans le but de solutionner toutes les contraintes et difficultés rencontrées», a-t-elle expliqué. «Nous sommes face à une étape charnière à multiples défis à relever par une concertation permanente. L’Algérie nouvelle a besoin d’un pôle d’investisseurs et d’opérateurs pour traduire sur le terrain le programme de relance», a-t-elle assuré. «L’opportunité qu’offre le programme tracé au bénéfice des entreprises est à saisir, à défaut de voir l’outil de production national public et privé s’enliser dans une crise multidimensionnelle. Nous disposons d’un potentiel de ressources inexploitées et de plusieurs niches d’investissements», note-t-elle. Le gouvernement a mis l’accent sur son engagement à travailler avec les organisations patronales et syndicales pour la consécration des objectifs de relance, a encore affirmé la présidente de la CGEA. Les secteurs de l’agriculture et des finances sont entièrement disponibles à assurer tout l’accompagnement voulu pour le succès de cette démarche. «Il appartient donc aux opérateurs de se mobiliser activement et de s’organiser en force de propositions pour tourner définitivement la page du passé. Selon la présidente de la CGEA, «le pays n’est plus dans un contexte d’embellie financière comme tel a été le cas durant des années et qui n’a profité qu’à une caste d’hommes d’affaires ayant causé beaucoup de tort au pays et à l’outil de production nationale en particulier». Elle préconise la valorisation des compétences économiques par le biais de la réhabilitation de la place de l’entreprise en tant que vecteur du développement. Le pays a besoin de la mobilisation de la totalité de son potentiel entrepreneurial, à commencer par la startup qu’il y a lieu de promouvoir, les PME-PMI et les investisseurs de renom», affirme Mme Neghza.
K. Aoudia

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