En marge de la conférence internationale consacrée à l’agriculture en marge de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up, Anis Rahabi, directeur général du Fonds algérien des start-up, a affirmé que le capital de l'ASF « sera porté de 2,4 milliards de dinars à 7 milliards de dinars courant 2026 », précisant que « le Conseil d'administration a validé la proposition ». A cela s'ajoutent, précise-t-il, le « fonds de Wilaya, avec une participation d’un milliard de dinars pour chacune.
D'autre part, M. Rahabi a affirmé que l'ASF représente 22 secteurs d'activité avec une expertise bien maîtrisée pour l'ensemble des secteurs. L'année 2025, précise-t-il, a « également vu un premier contrat de conseil signé avec une société étrangère », indiquant que « c'est un contrat intéressant de 8 millions de dinars pour l’ASF ». Ce contrat « porte sur la Fintech et il sera question d'aider cette société étrangère à venir investir en Algérie ». Malgré une concurrence ardue, précise, M. Rahabi, « l’ASF a gagné le marché et notre but est de voir de plus en plus de start-up réussir ».
Interrogé sur la levée de fonds à l'international, M. Rahabi a indiqué qu'il s'agit d' « un projet structuré et structurant. On travaille avec différents partenaires, dont la Banque mondiale, pour trouver les mécanismes à même d'accompagner les start-up à l'étranger ». Sur ce sujet, M. Rahabi indique : « Nous sommes totalement confiants et actuellement nous sommes en échange sur la structure ». L'objectif est double : sur le plan économique, il s'agit de promouvoir l'économie locale, et d'autre part, il est question de diversifier la source de revenus pour l’Algérie ».
Citant l'exemple des jeux vidéo, qui représentent un marché fructueux avec une part de 200 milliards de dollars par an, M. Rahabi a indiqué : « Si on arrive à capter moins d'1% de ce total, ce sera des revenus importants pour notre pays ».
F. I.