Exfiltration clandestine ? Non, délit de fuite, complicité de fuite et soustraction à la justice d’une condamnée, agitatrice, dont il faut revisiter le parcours subversif pour comprendre ses menées séditieuses depuis tant d’années, prétendant dans un premier temps dénoncer chez la issaba et ses relais les tares ignominieuses qu’elle porte et pratique elle-même et ses acolytes, notamment cette bi-nationalité, gite et refuge, quand les masques tombent.
Pour les patriotes, les masques de ces trublions sont tombés depuis fort longtemps, c’est la raison pour laquelle ils n’ont cessé de dénoncer, en son temps et souvent en précurseur, ce «cartel» médiatico-politico-renégat, en réalité si toxique pour le pays, pour les véritables aspirations du peuple et pour l’émergence d’un véritable Etat de droit, ce «cartel» médiatique nocif, prétendant, en toute hypocrisie et toute honte bue, défendre les libertés individuelles et collectives, les valeurs démocratiques et le progrès social. Alors qu’il n’est, par choix idéologique et opportuniste, qu’un appendice de la galaxie néocoloniale qui n’a cessé de se régénérer depuis l’indépendance du pays, souvent même à l’intérieur des institutions souveraines de l’Etat algérien et à la marge clientéliste des différentes oligarchies politico-financières qui se sont incrustées au pouvoir. La théorie du complot ou la réaction interne ont fait rire, semble-t-il pendant longtemps, les sceptiques, les incrédules et les tartuffes, mais, en réalité, il n’y a pas de fumée sans feu, car les milieux néo-nostalgiques du passé colonial et leurs rejetons idéologiques, ancrés au sein du pouvoir politique et des centres de décision de l’ex-puissance dominatrice, n’ont jamais digéré ni l’indépendance de l’Algérie ni toutes les actions politiques, économiques, sociales, cultuelles et culturelles engagées depuis lors, pour rompre radicalement les liens de «vassalité», de «dépendance», «d’assujettissement», de «subordination» et de «sujétion» avec l’ex-colonisateur.
Ce deuil de l’Algérie coloniale jamais accompli
En réalité, les différents pouvoirs politiques de cet ex-colonisateur, animés par les milieux haineux et aigris d’avoir définitivement perdu l’Algérie coloniale et de n’avoir jamais fait le deuil de cette dépossession irrémédiable du joyau de l’ex-empire impérialiste, n’ont jamais cessé de mener des guerres secrètes contre l’Algérie, même lors des périodes de «réchauffement» des relations bilatérales entre les deux États souverains. Des menées criminelles sournoises, alors qu’en même temps les pouvoirs politiques de tous bords idéologiques ne cessaient de plaider, en public, leurs prétendues bonnes intentions pour l’amélioration des relations bilatérales et l’assainissement des dossiers litigieux en suspens, soutenant semble-t-il l’apaisement et l’ouverture de nouvelles pages dans les rapports entre les deux pays.
Du vin algérien «vicié», du pétrole algérien devenu subitement «rouge et impropre», aux bombes posées devant les journaux nationaux de l’époque, aux soutiens des actions militaires ou subversives secrètes des barbouzes contre l’Algérie et le Polisario, au prétendu respect des résultats de «scrutins populaires» et de l’accession au pouvoir d’extrémistes radicaux et criminels, au supposé droit d’ingérence humanitaire, au qui tue qui, à la «rente mémorielle», à la négation pseudo-historique de l’Algérie, aux sempiternelles cabales médiatiques (curieusement justifiées par la liberté de la presse) à la supposée chute irrémédiable du pays entraînant l’ex-colonisateur, aux baudets de Troie, mercenaires de la plume et de l’image, la main cachée a un visage, un nom, des noms, une politique et une longue lignée d’intrigues, de machinations et de conspirations qui n’ont pas dévié de leur objectif de mettre à mal l’Algérie indépendante et de lui nuire sans répit. La collusion pour soustraire à la justice de son pays, une justiciable algérienne, «même binationale», condamnée, à deux fois, à deux ans de prison pour «offense à l’islam» et pour «atteinte à la personne du président de la République», sans oublier les instructions judiciaires en cours, notamment au sujet du financement étranger de médias privés, est un énième acte «criminel» «gravissime».
Les deux gouttes d’eau de l’ex-issaba
Et les déclarations de la fugitive sur un média français sonnent clairement faux car elle essaye, sans succès, d’étayer la thèse de l’escapade solitaire, tentant maladroitement de disculper toutes les parties qui l’auraient aidée à quitter clandestinement l’Algérie et donc à rentrer de la même manière en Tunisie. Une argumentation qui ne convainc personne (une supposée protection consulaire d'une ressortissante), semblable à celle utilisée pour se dérober lors des cabales médiatiques lancées contre l’Algérie, arguant que la presse, une certaine presse française, serait libre d’agir à sa guise. Pour tenter d'amoindrir l'impact de cette complicité de fuite, la fuyarde n'a trouvé qu'un mot, révélateur, pour décrire cette collusion criminelle, fait divers, ce qui résume en soi les prétendues luttes de celle qui se présente comme «opposante», mais qui ressemble comme deux gouttes d'eau aux malfrats de l'ex-issaba.