
L’USM Bel Abbès ne s’en sort pas. Une véritable cacophonie prévaut actuellement au sein de ce club mythique où les luttes intestines font rage. Scindée en deux «clans», entre pro-Morseli et pro-El Hennani qui se disputent le centre de décision. Dans tout ça, l’USMBA continue à broyer du noir. L’autre grand club de l’ouest du pays connaît un début de saison pour le moins compliqué. Déjà fortement handicapé par une crise financière qui perdure, le club phare de la ville de Sidi Bel Abbès est tiraillé par une lutte intestine entre deux hommes forts qui se disputent visiblement le pouvoir décisionnel. Dernier exemple de cette lutte interminable, le choix de l’entraîneur qui devrait succéder à Lyamine Bougherara. Alors que le club a annoncé avoir tout conclu avec l’ancien coach de l’US Biskra, Mouez Bouakaz, El Hennani a surpris tout le monde en annonçant qu’il s’oppose au retour du technicien tunisien. Pis, il confie être en négociations avancées avec Kheireddine Madoui, l’ex-coach de l’Entente de Sétif. Une situation pour le moins anecdotique qui risque, si elle venait à se prolonger dans le temps, à plomber encore plus la saison de l’équipe première, déjà assez compliquée. En effet, l’USMBA pointe à la 18e place du classement général et se positionne, à terme, comme un candidat en puissance à la relégation. Avec six défaites, trois matches nuls pour deux victoires seulement, le club de Bel Abbès a plus que jamais besoin de sérénité en ce moment. Les luttes à côté ne feront qu’aggraver une situation déjà assez compliquée. Amar B.