
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, a donné rendez-vous, mardi matin au centre des Conférences du stade du 5-juillet, aux présidents des différentes fédérations olympiques, pour faire le bilan technique de la participation algérienne à la 19e édition des jeux Méditerranéens Oran-2022, mais aussi pour tracer la feuille de route en prévision des jeux Olympiques de Paris-2024. Le premier responsable du secteur était accompagné du présidé du comité olympique algérien, Hamad Abderrahmane.
«Nos athlètes ont réalisé des résultats historiques, qui ont largement dépassé nos espérances. À cet effet, je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à cet exploit. Il faut savoir que les 53 médailles, dont 29 en or, ne sont pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d'un travail de longue haleine, initié par le président de la République, qui a mis tous les moyens nécessaires pour la réussite de cette manifestation sportive à tous les niveaux.
À titre d'exemple, notre département a mis en place une commission scientifique composée de 14 spécialistes dans différents domaines pour accompagner les fédérations et leurs staffs ainsi que les athlètes dans leurs préparations», a tenu à souligner le MJS, avant d'enchaîner : «Nous sommes aujourd'hui en présence des fédérations sportives pour faire le bilan technique de la participation algérienne à cet événement sportif, qui doit nous servir de base et de repère en prévision des futures échéances internationales, dont les jeux Olympiques d'été 2024 à Paris. Notre démarche ne consiste pas à demander des comptes à ces instances. Comme vous le savez, 24 fédérations sportives ont pris part à ces joutes. Douze d'entre elles seulement ont obtenu des médaillés, alors que le reste en est sorti bredouille. Pour les premières, il s'agira d'améliorer les performances. Pour les autres, nous allons chercher les raisons de leur échec et essayer de trouver des solutions. On savait, avant même le coup d'envoi des JM, qu'il n'y avait rien à espérer des sports collectifs. Pendant la période de Covid, il était quasiment impossible de s'entraîner convenablement et d'organiser des séances collectives. Par la suite, certaines fédérations, notamment celle de handball, ont connu une période d'instabilité qui a eu son impact sur leurs équipes nationales respectives. Le ministère est là pour justement accompagner les instances sportives et les athlètes, en leur offrant un climat propice pour leur évolution, les doter d'un arsenal juridique pour la mise en conformité de leurs statuts et, bien évidemment, leur donner les moyens nécessaires pour la préparation de leurs athlètes aux différentes échéances internationales. À ce titre, je peux d'ores et déjà vous dire qu'un programme de préparation sérieux sera mis en place dès septembre en prévision des jeux Olympiques de Paris. Il concernera bien évidemment tous les athlètes susceptibles de se qualifier pour cet événement planétaire et, en premier lieu, les potentiels médaillables», a déclaré Abderrezak Sebgag, lors de la conférence de presse qui a précédé la réunion avec les fédérations, avant de céder la parole à Abderrahmane Hammad. «Comme l'a souligné le ministre, les résultats ont dépassé nos prévisions. C'est de bon augure pour les prochaines échéances internationales, notamment les JO 2024. À titre d'exemple, pour la première fois de l'histoire de l'athlétisme, l'Algérie dispose de 5 coureurs du 800 m qui figurent dans le top 10 mondial.
C'est une chance de médailles incontournable pour les prochains jeux Olympiques. À cet effet, le Comité olympique a pris la décision de prendre en charge les athlètes médaillés lors des JM et ceux proches du niveau mondial, en attendant la régularisation de leur situation administrative et le versement de leurs bourses. Ceci pour ne pas perturber leurs programmes de préparation respectifs. Pour le niveau technique de la compétition, je dirais qu'il a été bon dans l'ensemble. Il faut savoir qu'il y a eu la participation de 38 athlètes médaillés lors des jeux Olympiques de Tokyo 2021. On a ainsi assisté à un niveau mondial pour certaines disciplines. Pour d'autres, c'était le niveau méditerranéen, qui n'est pas négligeable non plus», a indiqué le président du COA.
M. S. N.