Ligue 1, deuxième journée - Nouvelle défaite de la JSK face au CSC : José Riga sur la sellette !

La JS Kabylie a concédé, jeudi, sa deuxième défaite de suite, en championnat. Alors que l’entraîneur José Riga expliquait le faux-pas de Chlef (Défaite 1-0) lors de la première journée, par un accident de parcours, les Canaris ont repris au vol par le CSC à Tizi-Ouzou(1-0), confirmant ainsi que le club Constantinois reste sa bête noire.

Les statistiques sont implacables. La dernière fois que la JSK a gagné face au CSC à domicile remonte au 15 février 2015. Depuis cette date, le club constantinois est reparti à chaque fois avec le gain du match de Tizi-Ouzou, se forgeant au fil des saisons et des succès la réputation de la bête noire des Canaris. Cette tendance maintenant vieille de sept ans s’est confirmée, encore une fois, jeudi, lors du match avancé de la deuxième journée de la Ligue 1 à Tizi-Ouzou. Malgré une JSK volontaire et dominante, c’est le CSC qui l’emportera au but sur un score étriqué. Le club constantinois n’aura eu besoin que d’un contre de son attaquant attitré Marcellin Koukpo pour percer l’arrière-garde kabyle et jeter un coup de froid sur un stade du 1-Novembre qui a fait le plein pour l’occasion. Cette défaite passe d’autant plus mal chez les supporters de la JSK, parce que c’est la deuxième en autant de matches. Ce qui fait, statistiquement parlant, que les Canaris sont bons derniers du classement après deux journées. Selon des informations, une réunion au sommet a été provoquée par le board kabyle dès le coup de sifflet final. Le président Yazid Iarichène a ainsi demandé des explications à José Riga après ce deuxième faux-pas qui met l’entraîneur belge dans la posture de quelqu’un qui risque de perdre son poste si jamais cette situation venait à se rééditer. Certes, en conférence de presse, José Riga a loué la prestation globale de l’équipe. «Autant, face à Chlef, je n’ai pas reconnu la JSK, autant aujourd’hui on a dominé de la tête et des épaules. Malheureusement, le ballon ne voulait pas entrer. Et puis, il y avait une ou deux actions litigieuses qui auraient pu changer le cours du match. L’arbitre aurait dû siffler un penalty», a justifié le Belge en conférence de presse. Assurément, les jours à venir risquent d’être décisifs pour le coach des Canaris, appelé à redresser la barre au plus vite, sous peine d’être congédié. D’autant que ses choix sont de plus en plus critiqués…

Achour Ait Ali

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