Algérie-Cameroun : La FAF saisit à nouveau la FIFA

L’on retient de la missive de l’instance fédérale que, contrairement à ce que l’on pensait, le dossier est loin d’être clos. Car la FAF a entre temps relancé l’affaire auprès de la FIFA et ce après les conclusion de sa commission des arbitres. C’est l’explication que l’on attendait. Et il fallait mieux qu’elle tombe aujourd’hui que jamais. Car la FAF, dans un long courrier, a relaté dans le détail, toutes les étapes de la réclamation de l’instance fédérale auprès de la FIFA sur l’arbitre du match Algérie-Cameroun, comptant pour le barrage retour de la coupe du monde FIFA Qatar-2022. Passant en revue les différentes démarches entreprises par la FAF depuis le mercredi 30 mars 2022 date à laquelle la fédération « a introduit auprès du secrétariat général de la FIFA une réclamation au sujet de l’arbitre de ce match (sic), accompagné d’un courrier sous le numéro de référence (N°442/SG/FAF/2022), la FAF nous apprend avoir sollicité l’expertise d’une « agence spécialisée et réputée pour avoir collaboré avec cette même instance (la FIFA, ndlr), mais aussi le CIO, l’UEFA et le conseil d’Europe » dont les conclusions ont été jugée, précise la FAF, sont sans équivoque. L’organisme en question a qualifié « l’arbitrage de ce match de suspect, et ce, sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal). Dans un souci de « transparence » affirme t-elle, la FAF a publié les conclusion de l’organisme en question et qui assure sans le moindre doute que « le déséquilibre (100 % vs 0% ) entre les deux équipes pour IRD (Décisions incorrectes de l’arbitre) et le nombre total des IRD(3) qui a directement influencé sur le résultat, sont tous les deux bien plus élevés que les standards habituels des matches de football professionnel », précise ledit organisme. Ce dernier a répertorié trois fautes graves, dont un but non valable contre l’Algérie validé, un but valable pour l’Algérie non validé, et un penalty valable non sifflé. Un organisme spécialisé qualifie l’arbitrage de «suspect» Se basant d’une part sur le fait que «le dossier de la réclamation est lourd et significatif à travers les vidéos jointes et surtout l’expertise d’une agence spécialisée reconnue» et d’autre part que «l’arbitrage du match qui n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises, et que la commission des arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel», l’instance de Dely Brahim a décidé de relancer l’affaire en faisant de nouveau appel dans un courrier le samedi 7 mai pour «pour faire toute la lumière sur ce qu’elle considère comme un arbitrage suspect». En conclusion, nous le communiqué de la FAF nous apprend que le dossier de l’Algérie est loin d’être clos. La commission des arbitres de la FIFA qui avait rendu ses conclusions sur l’assistance vidéo et les arbitres assignés à cette tâche, n’a effectivement jamais donné son avis sur la prestation de Bakary Gassama, pourtant principal mis en cause dans cette requête. Clairement, la commission des arbitres de la FIFA a bouté en touche. La FAF ne dit pas dans sa missive si la FIFA a accusé réception de sa dernière requête, mais l’on doit s’attendre à de nouveaux rebondissements dans cette affaire.

Achour Ait Ali

Sur le même thème

Multimedia