
Un grand nombre d’interventions chirurgicales n’ont pu être opérées, ces derniers mois, dans certains établissements hospitaliers, en raison du manque de dons de sang pour assurer la disponibilité de différents rhésus.
Le docteur Adel Boudahdir, spécialiste en réanimation, anesthésie et médecine d'urgence au CHU de Blida, affirme que «la pénurie de sang au niveau de
certains établissements hospitaliers a entraîné le report d’opérations chirurgicales». La question du don de sang est devenue une urgence et doit être prise au sérieux afin de «contribuer à sauver la vie des patients, un peu de sang sauve une vie».
Le praticien a ajouté que trois interventions sur des patients souffrant de fractures avaient été reportées en raison du manque de matériel sanguin, lundi dernier. Il a appelé dans ce sens les personnes souhaitant faire un don à se rendre dans les centres qui assurent le travail tous les jours de la semaine.
La plupart des personnes peuvent donner du sang si elles sont en bonne santé. Il existe des critères de base à remplir pour devenir donneur de sang.
Malgré toutes les opérations de sensibilisation sur l'importance du don de sang pour sauver la vie des patients, la réalité du terrain est encore très loin des besoins réels des établissements hospitaliers. Avec l'augmentation des accidents de la circulation qui nécessitent une intervention rapide et la baisse des dons, la pandémie par crainte de transmission de l'infection, la disponibilité a connu une courbe descendante.
Selon les spécialistes, en réduisant la surcharge en fer, le don de sang peut contribuer à réduire le risque d'affections cardiaques et hépatiques.
Mohamed Mendaci