Les autorités de Ghardaïa ont organisé une manœuvre virtuelle pour simuler une situation d'inondation menaçant la région, dans le but de tester l'état de préparation des équipages concernées et de renforcer la coordination entre les différentes entités. Plusieurs partenaires, dont la Protection civile, l'Armée nationale populaire, la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, le secteur de la santé, le secteur des travaux publics et le secteur des télécommunications ont participé à cette manœuvre. Cet exercice vise à mobiliser et à équiper les moyens nécessaires et à améliorer la coordination entre les institutions concernées pour intervenir en cas de catastrophes naturelles, apporter un soutien aux victimes, évacuer les blessés et assurer les besoins des sinistrés. Le wali de Ghardaïa, Abdallah Abi-Nouar, a souligné l'importance de la coordination entre les différents secteurs et du travail dans le cadre de l'intégration et de la coordination dans de telles situations d'urgence. Il a également remercié l'Armée nationale populaire et la Protection civile pour avoir apporté leur expertise dans la formation du personnel médical sur la manière d'intervenir et de prendre en charge les victimes dans les situations d'urgence. Le secteur des travaux publics a participé à la manœuvre avec tous ses moyens et outils, y compris des machines lourdes, des camions, des grues, des excavateurs et des pompes à haut débit. Le secteur des postes et télécommunications était présent avec ses équipes et son personnel technique, compte tenu de leur grande importance pour assurer la coordination et l'échange d'informations entre les services participants et pour garantir la fourniture d'informations en temps voulu. Cet exercice s'inscrit dans le cadre des efforts continus visant à développer les capacités à répondre aux catastrophes naturelles et à améliorer la coopération entre les différentes entités. Ces exercices devraient contribuer à améliorer la réponse aux situations d'urgence, à renforcer la capacité d'adaptation aux situations difficiles et à protéger la sécurité des citoyens, en cas de catastrophe.
R. C.
