Bouira - Développement de l’apiculture : Rush sur les ruches

L’Association nationale des apiculteurs professionnels (ANAP) a signé des conventions de partenariat avec plusieurs universités du pays pour développer la filière de l’apiculture en Algérie, a annoncé dimanche à Bouira son président, Slimane Tali.
Dans une déclaration en marge d’une rencontre organisée à l’Office des établissements de jeunes (ODEJ), le président de l’ANAP a fait savoir que son association s’est engagée dans des partenariats avec les universités d’Oran, Tlemcen, Bouira, Boumerdès, Blida, Annaba, El Tarf, Skikda et Souk Ahras en vue de développer l’apiculture. «Ces conventions portent sur la recherche et la biométrie dans l’objectif de développer et maîtriser la sélection et l’élevage des abeilles pour assurer une bonne production apicole», a expliqué M. Tali en marge de la rencontre consacrée au développement de l’apiculture.
Selon le président de l’ANAP, la filière de l’apiculture a enregistré «une forte régression» depuis 2018 en moyenne de production de miel. «Avant 2018, le taux de production était de 7 à 12 kilogrammes de miel par ruche, alors que la moyenne enregistré ces dernières années n’est que de 3 kg par ruche», a-t-il relevé.
M. Tali a expliqué que plusieurs facteurs sont à l’origine de cette régression, notamment les conditions climatiques (la sécheresse) et les feux de forêt qui ont beaucoup affecté cette filière depuis quelques années à travers plusieurs wilayas du pays.
«Le taux de mortalité des abeilles a augmenté durant ces cinq dernières années à cause de maladies telles que la Varroase et la loque américaine, des maladies bactériennes qui entraînent un affaiblissement de la colonie, voire sa disparition», a-t-il ajouté. Pour y faire face, l'association s'est orientée vers la recherche scientifique pour développer de nouvelles méthodes d’élevage et de protection des abeilles grâce à ces conventions de partenariat signées avec les universités.

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