Traité de bon voisinage avec le Maroc : Un parti demande son abrogation

Le parti espagnol Vox a demandé, samedi, aux autorités de son pays de mettre fin à l'accord de bon voisinage avec le Maroc, après le démantèlement d'un réseau de falsification de documents officiels, permettant d'accorder la nationalité espagnole à des enfants marocains nés dans un hôpital à Melilla. «C'est une erreur de plus (...) vis-à-vis d'un ennemi de la nation. Cet accord (de bon voisinage) n'a été respecté que par la partie espagnole, étant toujours à la merci des décisions unilatérales et caprices arbitraires des autorités du Royaume du Maroc», dénonce Vox dans un communiqué. Ainsi, le parti assure que cette situation est la conséquence de l'exemption de visa accordée aux Marocains de Tétouan et à l'accord de bon voisinage entre Madrid et Rabat, car c’est grâce à ces facilités que les femmes marocaines en état de grossesse avancé ont pu accéder à Melilla. Le démantèlement du réseau de falsification de documents officiels «n'est qu'un exemple de plus de la situation désastreuse que cette exemption de visa et l'accord (de 1991), toujours en vigueur, ont créée à Melilla», assure Vox, relevant que le Traité d'amitié et de bon voisinage avec Rabat «n'a pas bénéficié à l'Espagne». «Il nous a ramené la criminalité, l'immigration clandestine, les mineurs non accompagnés et de graves problèmes de sécurité pour les citoyens», a-t-il déploré. Le 22 avril, la police espagnole a mis la main sur un réseau de falsification de documents officiels, permettant d'accorder la nationalité espagnole à des enfants marocains nés à l'hôpital Comarcal de Melilla.

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