«Le dialogue culturel demeure la forme la plus élevée d'engagement humain envers les causes justes», ont affirmé hier, les participants à une conférence internationale pour l'échange culturel pour la paix au Sahara occidental, qui se tient actuellement dans la wilaya de Smara, dans les camps de réfugiés sahraouis.
Cette conférence internationale qui s’étale sur trois jours, avec pour thème : «Renforcement des valeurs de coexistence entre les peuples», a réuni un panel de «professeurs, chercheurs et personnalités de plusieurs pays», notamment des États-Unis, de Palestine, d'Allemagne, du Venezuela, d'Italie et d'Espagne, ainsi qu'une délégation des villes occupées du Sahara occidental ». À l'issue de leurs travaux de cette deuxième journée, les participants ont unanimement souligné, dans un communiqué final, relayé par l'Agence de presse sahraouie (SPS), et repris par l’APS, que «la culture peut construire une voie sûre vers le dialogue et la paix».
La culture est considérée comme «un espace vital de solidarité entre les peuples» et «le pont le plus solide et le plus sûr pour promouvoir les valeurs de la coexistence, rejeter la violence et ancrer les principes de justice et de dignité humaine». Aussi, comme cet événement s'est tenu dans un contexte international de «conditions en évolution rapide», marqué par des «crises humanitaires», des «tensions politiques et sécuritaires», et des «violations graves des droits de l'homme», les participants ont mis en lumière «les transformations géopolitiques mondiales complexes» et «le recul des valeurs de justice et des droits de l'homme», en rappelant «la souffrance continue du peuple sahraoui depuis plus de cinq décennies due à l'occupation et à la privation de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance». Les participants ont insisté sur l'importance de la culture en tant que «force douce pour promouvoir les valeurs de paix» et défendre «les droits justes des peuples».
Ils ont également souligné «la centralité de la question sahraouie dans la conscience humaine» en tant que «question de décolonisation claire nécessitant un soutien international ferme». Un rôle particulier a été reconnu «aux femmes et aux jeunes dans la diffusion d'une culture de dialogue et d'amour». En conclusion, les participants ont exprimé leur «solidarité profonde avec la lutte et la résilience du peuple sahraoui face à l'occupation».
Ils ont affirmé que la poursuite de cette conférence est «un témoignage vivant de la présence de cette cause dans la conscience des peuples libres» et «un message clair que la culture restera plus forte que les murs et supérieure aux tentatives d'effacement et de marginalisation». Ils ont réitéré «leur engagement ferme à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément à la Charte des Nations unies et aux résolutions de la légitimité internationale».
Y. Y.