
Le Président sahraoui, Brahim Ghali, a participé, à l'invitation de l'Union de la jeunesse communiste de Cuba, à l'événement «Idées pionnières» qui s'est tenu à La Havane, où il a mis en avant la détermination des Sahraouis à mener une nouvelle étape de leur lutte sacrée et légitime.
Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a été invité par l'Union de la jeunesse communiste de Cuba à participer par visioconférence à l'évènement «Idées pionnières» organisé à La Havane, a précisé l'agence de presse sahraouie (SPS). Lors de cet événement dédié à la fois à l'Afrique et au Moyen-Orient et au leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, à l'occasion du 4e anniversaire de sa disparition, le président Ghali a adressé ses remerciements à la jeunesse cubaine et à tous ceux qui sont solidaires de la lutte légitime du peuple sahraoui. «On ne saurait parler de questions fondamentales dans le monde comme la paix, l'autodétermination, la souveraineté des nations, les droits de l'homme et la justice sociale sans évoquer avec reconnaissance le rôle joué en ce sens par la Révolution cubaine et son valeureux peuple sous la direction de Fidel Castro», a-t-il estimé. Le Président sahraoui a informé les participants de l'agression lancée par le Maroc, le 13 novembre, contre des civils sahraouis sans défense qui manifestaient pacifiquement devant la brèche illégale d'El-Guerguerat, précisant qu'«il s'agit d'une violation du droit international et de l'accord de cessez-le-feu signé avec le Front Polisario sous l'égide des Nations- Unies». Et d'ajouter que «cette position irresponsable n'a laissé au peuple sahraoui d'autre choix que de reprendre la lutte armée contre les forces marocaines d'occupation».
Le président Ghali a révélé aux participants la répression et les violations flagrantes des droits de l'homme auxquelles se sont livrées les forces d'occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés concomitamment à l'agression menée à El-Guerguerat, soulignant qu'en agissant de la sorte, «le Maroc a décidé de porter un coup à la stabilité et à la sécurité dans cette région d'Afrique».
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APLS
Poursuite des attaques contre l’armée d’occupation
Des unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené jeudi des attaques «intenses» sur des bases et positions de l’armée d’occupation marocaine au long du mur de la honte, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense sahraouie, dans son communiqué militaire n° 14. La Défense sahraouie a souligné, dans son communiqué que «les combattants de l’Armée de libération ont mené jeudi des bombardements réussis sur les positions de l’ennemi dans la vallée d’El-Ich dans le secteur de Hauza, également à Amekli Azghamla dans le secteur de Amghala, à Zmoul Oum Khamla dans le secteur de Oum Draiga et aussi des frappes dans le secteur de Mahbes». Selon la même source, «les forces de l'APLS ont ciblé également mercredi les positions de l’armée royale marocaine le long du mur de la honte dans la zone d’Oum Egeloud dans le secteur d’Aousserd, le secteur d’El Baghari, Ghleib Adhleim dans le secteur de Tachla, la vallée de Altamat dans le secteur d’Amghala, Rousse Deirt dans le secteur de Hauza». Le communiqué fait état aussi du bombardement d'autres positions de l'armée marocaine, assurant que «ces attaques ont causé à l'ennemi de lourdes pertes matérielles et humaines».
L’armée marocaine lorgne les migrants subsahariens pour gonfler ses rangs
L'armée marocaine, embourbée dans le conflit d'El Guerguerat au sud-ouest du Sahara occidental, envisage de recruter des migrants subsahariens pour gonfler ses rangs, rapporte le journal El Espanol, citant une source marocaine.
Le Maroc envisage, à cet effet, de changer un dispositif de loi pour pouvoir naturaliser des migrants subsahariens pour renforcer son armée de terre dans le sillage des développements survenus à El Guerguerat.
L'amendement de cette loi permettra d’ «élargir le recrutement aux résidents d'origine d'Afrique subsaharienne», confie la même source au journal qui juge cette démarche de «très logique» au vu de la situation à El Guerguerat où des affrontements militaires entre l’armée sahraouie et les forces marocaines se poursuivent le long du mur marocain.
L'armée de terre marocaine compte 175.000 militaires actifs et 150.000 de réserve.
Un nombre important des troupes marocaines sont déployés le long du mur de sable, selon le journal espagnol qui rappelle que le manque de soldats enregistré dans cette armée a été mis en évidence en 2018, lorsque le Maroc s'est retiré de la coalition arabe, dirigée par l'Arabie saoudite intervenant au Yémen.
La décision est motivée par les tensions accrues au Sahara occidental occupé.
La même source fait état de l'augmentation des dépenses militaires du Maroc qui ont progressé de 50% ces dix dernières années.
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Mahfouda Rehal Bida, diplomate sahraouie
«La passivité de l’ONU a conduit à l’effondrement du cessez-le-feu»
La diplomate sahraouie Mahfouda Rehal Bida a dénoncé la passivité de l’ONU dans le traitement du plan de règlement ayant entraîné l'effondrement du cessez-le-feu et le déclenchement d’affrontements armés le long du mur de la honte, estimant que le peuple sahraoui avait été victime de ce plan qui manquait d’une volonté réelle.
La représentante du Front Polisario en Finlande a rappelé que la République sahraouie avait signé l’accord de cessez-le-feu et s’était engagée au règlement pacifique de sa cause, mais sans résultat devant la passivité de l’ONU et le silence de la communauté internationale face notamment aux agressions et violations récurrentes par le Maroc, la dernière en date étant l’attaque militaire à El-Guerguerat, marquant d’ailleurs la rupture du cessez-le-feu.
Le Maroc a profité du cessez-le-feu pour imposer la politique du fait accompli afin de servir ses intérêts et son plan expansionniste au détriment bien entendu du peuple sahraoui «victime de ce plan qui manquait de mesures concrètes et d’une volonté réelle attendues par l’ONU pour faire respecter les clauses de l’accord», a-t-elle déploré. Et d’affirmer qu’il est temps que la communauté internationale prenne des mesures tangibles menant à l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination, de même qu’il faudrait attribuer plus de prérogatives à la Minurso pour lui permettre de relever les violations commises dans les territoires occupés.
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Journalistes algériens solidaires avec le combat du peuple sahraoui
Naissance de l’Association nationale
L'Association nationale des journalistes algériens solidaires avec le combat du peuple sahraoui pour l'indépendance est née mercredi à Alger. Les principaux objectifs de cette association, qui activait sous l'appellation de «Réseau des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui», portent sur «la lutte contre le black-out médiatique imposé par le Maroc sur la situation dans le Sahara Occidental, notamment après la reprise des actions armées le 13 novembre dernier en raison des agressions de l'armée d'occupation marocaine, en sus de l'encadrement et l'orientation des efforts des journalistes algériens solidaires avec la cause sahraouie.» La stratégie de ladite association comprend également l'organisation de conférences et de colloques pour faire connaître le droit du peuple sahraoui, l'établissement de relations avec d'autres associations pour l'élaboration de contenus devant soutenir la lutte du peuple sahraoui, outre des relations de coopération entre les médias algériens et sahraouis.