Il maintient son plan démoniaque d’invasion de Rafah : Netanyahou, ce dangereux psychopathe

Une peur indicible plane sur le monde avec des signes de frayeur qui rappellent une autre époque ; Netanyahou ne déloge pas de son démoniaque plan d’invasion sur Rafah assis qu’il est sur le confort d’une impunité assurée. La résistance à l’injustice s’élève des clameurs populaires qui battent le pavée dans tous les pays du monde. Évoquant cette attaque, Netanyahou estime que «la victoire est à portée de main». C’est ainsi qu’il qualifie ce qui sera un bain de sang contre une population civile.

Dans l’échelle des tristes performances du terrorisme sioniste, il bat les records de son prédécesseur Ariel Sharon, le boucher de Sabra et Chatila avec un bilan de 5000 morts en ces trois jours des 16, 17 et 18 septembre 1982. Un crime impuni. Les États Unis, principaux bailleurs de fonds et alliés d’Israël sont, malheureusement dans une posture politique et militaire minimaliste sur le sort d’un million trois-cent mille personnes.
Cet allié est le seul qui peut faire entendre raison pour un cessez-le-feu permettant l’organisation des secours pour les réfugiés vivants dans le plus grand dénuement, sans soins et subissant des attaques quotidiennes. Dans la seule journée d’hier, dimanche, on dénombre 143 nouvelles victimes. Des morts sans compter les blessés qu’on ne peut soigner. Comme cette petite Hind, blessée, bloquée dans le véhicule avec ses parents et des secouristes. L’encerclement a duré jusqu’à l’achèvement.Le monde a peur devant l’insoutenable barbarie qui s’accomplit dans le silence des dirigeants lâchementmutiques ou désapprouvent à demi-mot sans oser toucher aux intérêts du régime sioniste. Il est difficile de croire en la bonne foi du Département d’État dont le message ressemble étrangement à un accord tacite pour l’accomplissement du crime contre l’Humanité qui se prépare. Le ton est tout juste un conseil ; « Une telle opération sans planification et sans réflexion, dans une zone abritant un million de personnes serait un désastre » En claire, le département d’Antony Blinken donne son feu-vert à la condition de « planifier » et de « réfléchir » avant de passer aux actes. Pour les habitués du langage codé, l’interprétation est sans nul doute « Tuez, mais faites vite et proprement ». Et Netanyahou rassure son allié « nous n’allons pas le faire avec désinvolture. Nous créons un corridor sécurisé pour extraire les civils »Échanges conviviaux entre un régime psychopathe débridé et des alliés qui accordent leur quitus sans aucune conscience en ce qui concerne la gravité des faits. Il s’agit d’un bain de sang.L’invasion et la guerre contre le peuple palestinien sous couvert de lutte contre le mouvement Hamas implique pénalement le régime sioniste et ses alliés sur un même niveau de responsabilité. Une doctrine née dans le Procès de Nuremberg. En fait, sommes-nous si loin des logiquesdévastatrices qui ont traversé la seconde guerre mondiale depuis Varsovie jusqu’à Oradour-sur-Glane ? Devenu le paria de la communauté internationale le régime sioniste qui se nourrit de théories raciales et de surpuissance s’est dévoilé dans toute l’étendue de ses motivations ; tuer, tuer, tuer. Il accomplit son programme avec toute la force que lui permet la permissivité des grandes démocraties occidentales à l’exclusion des opinions publiques sidérées et scandalisées par les réactions des dirigeants politiques fermant les yeux par peur ou lâcheté devant le désastre humain qui s’annonce.

Rachid Lourdjane

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