
Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé les autorités maliennes à poursuivre le dialogue avec les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et réaffirmé «le soutien de l'organisation continentale au succès de la transition» dans ce pays. M. Faki a effectué, mardi dernier, sa troisième visite officielle au Mali depuis le début de la Transition dans le pays en août 2020. Il été reçu par le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Le responsable de l’UA et le ministre Diop ont évoqué les sujets d’intérêt commun axés sur le processus de transition, les progrès réalisés, la situation sécuritaire. S’y ajoute le processus de paix au Mali. À ce propos, le président Faki a exhorté les autorités maliennes à «poursuivre le dialogue avec les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger». Dans le même chapitre, le président Faki a été informé sur le retour progressif de l’administration et des services sociaux de base dans les zones affectées par le terrorisme, celui des réfugiés et des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine. Par ailleurs, il a été informé des réunions du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation, de l’organisation de «la première édition de la Semaine nationale de la réconciliation (Senare)», du 15 au 21 septembre 2022. À propos du processus de Transition, le ministre Abdoulaye Diop a partagé avec son hôte, les informations détaillées sur les réalisations faites dans ce sens. Il s’agit, notamment, de l’adoption du calendrier détaillé de la Transition pour une durée de 24 mois, l’adoption et la promulgation de la loi électorale en juin 2022, la création et l’opérationnalisation de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige).Aussi, faut-il signaler, l’augmentation du nombre des membres du Conseil national de Transition (CNT), l’élaboration de l’avant-projet de Constitution, la création auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, d’une commission de suivi du chronogramme des réformes politiques et institutionnelles.