Conseil de sécurité : les A3+ se félicitent de la signature de l’accord de paix visant à mettre fin au conflit à l’est de la RDC
Le groupe A3+ au Conseil de sécurité de l'ONU s’est félicité vendredi de la signature de l’accord de paix visant à mettre fin au Conflit à l’est de la RD Congo.
Dans son allocution devant les membres du Conseil de sécurité, réunis sur la situation en RD Congo, le représentant de la Sierra Leone, l'ambassadeur Michael Imran Kanu, a affirmé que le groupe A3+ (Algérie, Sierra Leone, Somalie et Guyana) espère que cet accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda à Washington « donnerait une nouvelle impulsion aux efforts de paix visant à assurer la paix et la stabilité dans la région ».
ONU/ConseilSécurité/Palestine
A la demande de l'Algérie, le Conseil de sécurité évoque la situation
humanitaire à Ghaza
NEW YORK (Nations unies), 28 juin 2025 (APS) - Le Conseil de sécurité des
Nations unies a évoqué, vendredi, à la demande de l'Algérie, la situation
humanitaire tragique dans la bande de Ghaza, au moment où l'armée sioniste
a profité de l'escalade entre l'Iran et l'entité sioniste qui a retenu
l'attention de la communauté
internationale, pour intensifier ses attaques contre les civils sans
défense et entraver l'acheminement des aides humanitaires nécessaires à
l'enclave.
Dans son intervention, le Représentant permanent de l'Algérie auprès des
Nations Unies, l'ambassadeur Amar Bendjama, a attiré l'attention des
membres du Conseil quant aux crimes perpétrés par les forces de
l'occupation sioniste durant ce mois, précisant que des centaines de
palestiniens avaient été tués à proximité des soi-disant centres de
distribution d'aides relevant de ce qu'on appelle la "Fondation humanitaire
de Ghaza", organe humanitaire de la puissance occupante, rappelant, à ce
propos, qu'au 25 juin 2025 le bilan s'est alourdi à 549 martyrs, tandis que
le nombre de blessés a dépassé 4066.
Appuyant ses propos par des vidéos document
ées, le diplomate algérien a,
par ailleurs, indiqué que ces pertes humaines n'étaient pas fortuites, mais
plutôt le résultat de politiques systématiques et de pratiques délibérées
menées par l'occupant.
Il a, en outre, affirmé que la vérité commence à se faire jour, d'autant
plus que certains médias sionistes ont déjà commencé à divulguer les
instructions données aux soldats pour ouvrir le feu sur les civils en quête
d'aide.
M. Bendjama a également dénoncé le prétexte de l'entité sioniste selon
lequel des "enquêtes internes" allaient être menées, qualifiant cette
approche d'inacceptable, en témoigne, a-t-il dit, l'incident du 25 mars
dernier ayant coûté la vie à 15 paramédicaux et ambulanciers du
Croissant-Rouge palestinien.
Il a, à ce sujet, affirmé que la version sioniste des faits n'aurait
jamais changé sans la large diffusion des enregistrements vidéo.
Dans le même contexte, l'ambassadeur Bendjama a transmis le rejet des
travailleurs humanitaires des tentatives visant à minimiser les pertes
civiles, citant à cet égard, la déclaration du Secrétaire général des
Nations Unies : "Chercher de la nourriture ne devrait jamais valoir une
condamnation à mort".
L'ambassadeur Bendjama a expliqué que la reprise de l'entrée des aides,
bien que partiellement réalisée, ne représente qu'une "goutte d
'eau dans
l'océan" de la souffrance.
Il a, à ce titre, mis en garde contre la poursuite de la fermeture des
points de passage vers le nord de Ghaza par les forces d'occupation et
l'utilisation des centres de distribution dans le sud comme pièges mortels,
ce qui démontre clairement que le contrôle de l'aide fait désormais partie
intégrante du projet de nettoyage ethnique visant à forcer les Palestiniens
à quitter leurs terres.
Au terme de son intervention, le représentant de l'Algérie a souligné la
nécessité de respecter les règles du droit international humanitaire, y
compris l'obligation de garantir l'acheminement, sans entrave, des aides
humanitaires et la protection des civils, estimant qu'il s'agissait d'une
responsabilité fondamentale qui incombe au Conseil de sécurité de l'ONU.
(APS)
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APS 281438 ALG Jun 25
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Tout en saluant les efforts accomplis par les Etats-Unis, le Qatar et plusieurs pays dans le but d’arriver à un règlement pacifique du conflit dans l'est de la RDC, il a appelé les deux parties à rester engagées dans cette voie.
« A la suite de la signature de l’accord de paix aujourd’hui nous exhortons toutes les parties à respecter leurs engagements et à continuer d'avancer sur la voie de la paix durable et de la sécurité », a-t-il déclaré.
Nécessité de soutenir la Monusco
Par ailleurs, les A3+ ont invité le Conseil de sécurité ainsi que tous les partenaires régionaux et internationaux à « tout mettre en œuvre pour que le personnel de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) reçoive tout le soutien dont il a besoin et qu’il puisse s’acquitter pleinement de son mandat ».
Ils ont, en outre, salué le rôle du Comité international de la Croix-Rouge qui « facilite le dialogue entre les Monusco et les M23/AFC (Alliance du fleuve Congo) dans le cadre des efforts visant à désamorcer la situation humanitaire ».
Les A3+ se sont également dit encouragés par « les avancées réalisées dans le dialogue inter-congolais pour s'attaquer aux causes profondes du conflit ».
Toutefois, ils ont exprimé leur préoccupation face à « la réduction de l’espace politique (qui) risque de saper les efforts de renforcement de la cohésion nationale et de la confiance entre les acteurs politiques », appelant toutes les parties prenantes à travailler sur ces questions de manière ouverte et positive.
Soulignant également que les Forces démocratiques alliées (ADF), liés à un réseau terroriste mondial continuent aussi de semer le chaos et d’infliger des violences aux civiles en Ituri au Nord-Kivu, M. Kanu a mis l’accent sur la nécessité de continuer d’assurer la coopération entre l’Ouganda et la RDC face à cette menace.
« Aggravation de la situation humanitaire »
D’autre part, il a indiqué que les A3+ étaient vivement préoccupés par l’aggravation de la situation humanitaire en RDC.
A ce titre, il a déploré le fait que, « les violences des groupes armés ont laissé plus de dix millions de personnes face à l’insécurité alimentaire, tandis que les acteurs humanitaires se heurtent à des obstacles importants en matière d’accès ».
Dans ce contexte, il a appelé la communauté internationale à appuyer le plan d’intervention humanitaire de toute urgence, relevant que ce dernier était « sous-financé ».
Enfin, les A3+ ont réaffirmé leur solidarité avec le peuple de la RDC qui a le droit « inaliénable » de vivre dans la paix sur son propre territoire et réitéré leur appel en faveur « du respect de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de la RDC et de tous les Etats de la région ».
Le président de la République a affirmé que «80 à 85% des objectifs fixés en matière d’investissement et de relance du développement» ont été atteints. L’objectif est de renforcer la production nationale dans tous les secteurs économiques afin de réduire les importations et d’encourager les exportations hors hydrocarbures.