
L’Algérie a connu, depuis l’élection du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une «forte dynamique» vers un «changement démocratique constructif», qui renforce les principes de transparence, d’intégrité et de gouvernance éclairée, a affirmé le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil.
«L’Algérie connaît une forte dynamique vers un changement démocratique constructif depuis l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune, le 12 décembre 2019», a écrit M. Goudjil, dans une contribution parue hier dans le quotidien national L’Expression.
Il a souligné que le Président Tebboune a entrepris «d’importantes réformes profondes inscrites dans son programme électoral, s’engageant à construire une nouvelle Algérie qui renforce les principes de transparence, d’intégrité et de gouvernance éclairée, et qui consacre les fondements de l’État de droit, conformément à ses 54 engagements».
M. Goudjil a estimé, en outre, que les nouvelles dispositions constitutionnelles, ainsi que les dispositions introduites par la révision de la loi organique portant régime électoral «ont permis le renouvellement de la classe politique, la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes, puis donnant l’occasion aux jeunes et aux universitaires d’accéder à l’activité politique».
«Cela a contribué à un changement global qui a affecté la composition de l’Assemblée populaire nationale, lors des législatives de juin 2021, ainsi que les Assemblées populaires communales et de wilaya après les élections locales de novembre 2021», a-t-il relevé, tout en mettant en avant le «changement significatif» de la composition du Conseil de la nation suite au dernier renouvellement partiel.
Il a souligné que la révision constitutionnelle constitue, ainsi, «la pierre angulaire» de l’édification de la nouvelle République, en promouvant le concept de démocratie participative, en mettant l’accent sur le citoyen et la participation de la société civile en tant qu’acteur essentiel dans le processus d’enracinement de son rôle au sein de la société».
M. Goudjil a relevé également que la lutte contre la corruption a occupé «une place importante» dans cette révision, rappelant l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse et de l’Observatoire national de la société civile en tant qu’édifices institutionnels «prometteurs», nantis de la mission de l’encadrement de la contribution de la jeunesse et de la société civile dans la promotion des valeurs patriotiques.
«La question de la préservation du caractère social de l’État a été l’une des priorités auxquelles le président de la République a accordé une grande importance, répétant toujours que l’intérêt du citoyen ordinaire prime», a-t-il dit.
D’autre part, M. Goudjil a mis en exergue «les efforts déployés pour édifier une économie nationale forte et indépendante des hydrocarbures», argumentant ses propos par «le bilan positif des trois années de présidence de M. Tebboune»,
Il a cité, à cet égard, la nouvelle loi sur l’investissement qui constitue «une véritable avancée dans la voie de la dynamisation de la vie économique nationale et la concrétisation de la vision du Président en matière de changement de modèle de gouvernance économique».
«De plus, l’Algérie s’oriente vers le renforcement du partenariat étranger et le soutien des entreprises nationales, pour accéder aux marchés mondiaux, ce qui a encouragé la demande d’adhésion de l’Algérie au groupe BRICS et les avantages économiques, commerciaux qui en découleront», a-t-il souligné.
Au plan diplomatique, il a mis en exergue «l’impact direct de la vision adoptée par le président de la République qui s’est traduit par le renforcement de l’indépendance de la prise de décision politique et le soutien des positions souveraines de l’État algérien, en particulier en ce qui concerne la question palestinienne et la question du Sahara occidental, dans le cadre des principes de l’Algérie liés au soutien au droit des peuples à l’autodétermination».
L’Algérie contribue, également, à la concrétisation de l’unité arabe, à travers le Sommet arabe qui s’est tenu à Alger en novembre 2022, en appuyant et en œuvrant dans le sens des solutions pacifiques aux conflits et aux différends, ainsi qu’en renforçant la coopération et la coordination dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes, a-t-il mentionné, tout en rappelant l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
Il a mis en avant les acquis réalisés par l’Algérie dans différents domaines «sous la houlette de son Président innovateur, M. Abdelmadjid Tebboune», précisant que «notre pays fait face à une campagne féroce menée par ses ennemis».
Il a appelé, à ce propos, à «œuvrer à la consolidation de l’unité du peuple, à sa cohésion et à soutenir sa direction clairvoyante et son armée garante de sa sécurité».
Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a affirmé que la célébration de la fête de l’indépendance et de la jeunesse «nous permet de nous souvenir, avec respect et vénération, de nos martyrs qui ont résisté aux injustices du colonialisme, à travers les temps et les époques, depuis 1830 jusqu’en 1962».
Il a indiqué qu’au moment où l’Algérie célèbre le double anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, «il est essentiel de saluer l’importance accordée par le président de la République à la question de la mémoire qui est liée à l’histoire du peuple algérien et qui ne peut être oubliée ni effacée, quelle qu’en soit la raison». «La responsabilité de la France coloniale dans les génocides humain, culturel et identitaire dont le peuple algérien a été victime ne peut être occultée», a souligné M. Goudjil, qui a évoqué, dans sa contribution, les défis de la période post-indépendance.