
La députée irlandaise au Parlement européen, Clare Daly, a vivement critiqué, vendredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour ne pas avoir appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza.
L'entité sioniste «a passé un mois à réduire Ghaza en ruine et à remplir les rues de sang d'enfants... Avec les armes européennes et américaines, et le soutien européen et américain», a écrit, vendredi soir, Clare Daly, sur X.
Toutefois, a-t-elle dénoncé, Ursula von der Leyen «ne peut même pas prononcer le mot «"cessez-le-feu"».
La députée européenne a ensuite publié une vidéo de son discours, lors de la session parlementaire de mercredi, dans laquelle elle a qualifié d'«apartheid» la politique de l'entité sioniste à l'égard des Palestiniens et dénoncé un «génocide», affamant les Ghazaouis et bombardant des hôpitaux, des ambulances, des journalistes et des routes humanitaires.
Plus de «11.000 morts. Un Ghazaoui sur 200 tué. Un enfant palestinien massacré toutes les 10 minutes pendant un mois, et la réponse de Von der Leyen à ce cimetière pour enfants est de dire (à l'occupant sioniste, ndlr) d'éviter les civils», a poursuivi Daly.
«Vous ne pouvez même pas demander que cela cesse. Vous ne pouvez même pas appeler à un cessez-le-feu. Bien sûr, vous ne pouvez pas le faire. Parce que ces crimes contre l'humanité sont commis avec vos armes, en votre nom», a-t-elle encore déploré.
Depuis le lancement de son agression barbare, le 7 octobre dernier, l'entité sioniste a poursuivi ses attaques aériennes et terrestres incessantes contre la bande de Ghaza, notamment contre des hôpitaux, des résidences et des lieux de culte.
Plus de 11.000 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont plus de 4.500 enfants et 3.000 femmes. Outre le grand nombre de victimes et les déplacements massifs, les approvisionnements de base s'amenuisent pour les 2,3 millions d'habitants de Ghaza, en raison du blocus sioniste.
Soixante-cinq camions transportant de la nourriture, des médicaments, des produits de santé, de l'eau en bouteille, des couvertures et des produits d'hygiène, ainsi que sept ambulances, ont traversé la frontière égyptienne vers Ghaza, jeudi.
Avant le début de l'agression, 500 camions en moyenne entraient à Ghaza chaque jour ouvrable.