Le public oranais au rendez-vous

Ph. : Nesrine T
Ph. : Nesrine T

C’est une certitude: jamais Jeux méditerranéens n’ont connu autant d’engouement que cette dix-neuvième édition qu’accueille, depuis le 25 juin, la ville d’Oran. Les stades et autres salles qui accueillent les différentes disciplines affichent complet partout. Les enceintes s’avèrent même parfois trop exiguës pour contenir les foules qui affluent quotidiennement, dès dix-heures du matin, pour assister aux premiers matches de la journée.

A titre d’exemple, mardi à Sig à l’occasion du match Algérie-Maroc, le stade était plein deux heures avant le coup d’envoi. Des files interminables de voitures fermaient l’accès vers la ville de Mascara aux alentours de 15h30 (le coup d’envoi étant prévu à 17h), si bien que le stade Abdelkrim-Kerroum, d’une capacité de trente-cinq mille supporters, s’est révélé trop petit pour recevoir les milliers de supporters bloqués dehors faute de places. Même constat à Arzew où la salle omnisports du 24-Février qui accueillait les matchs de la sélection nationale de handball (messieurs) face à la Turquie et la Macédoine du Nord était pleine à craquer. Malgré les journées longues et les tours qui défilent l’un après l’autre jusque tard dans la soirée, les tribunes ne désemplissent pas. On a eu d’ailleurs à le vérifier avec les combats de boxe et de lutte gréco-romaine. Dans cette discipline, le public a attendu jusqu’à 22h tapante pour assister à la consécration de Bachir Sid Azara en finale. Des disciplines moins connues du public ne sont pas en reste. Elles attirent autant de monde que le football ou le handball. Ce qui rajoute une plus-value certaine à cette dix-neuvième édition des Jeux méditerranéens qui sont d’ores et déjà une réussite absolue en matière d’organisation et d’infrastructures. C’est ce qui différencie sans doute l’édition de 2022 des précédentes. Une image parlante d’un match de football de l’équipe d’Espagne lors de l’édition de Tarragone en 2018 qui jubilait après un but devant des gradins affreusement vides. La chaleur, l’enthousiasme et la ferveur du public oranais donnent un cachet de fête à ces joutes, au grand bonheur de tous.

Achour Ait Ali

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