Defense Forum Foundation (DFF) : «Les sahraouis n’accepteront jamais le plan d’autonomie»

L'ONG américaine Defense Forum Foundation (DFF) a exhorté le président , Donald Trump, à mettre fin au conflit au Sahara occidental et à «instaurer la paix dans cette région stratégique», affirmant que le règlement de ce conflit, «l'un des plus longs au monde», sera «dans l'intérêt des États-Unis». «Mettre fin à ce conflit, qui dure depuis longtemps, serait dans l'intérêt des États-Unis, car cela favoriserait la prospérité et la stabilité dans cette région, fragile et riche en ressources naturelles», a écrit la présidente de l'ONG, Suzanne Scholte, dans une lettre publiée sur le site allAfrica.com. Pour cette activiste et militante des droits de l'homme, la contribution du Président américain à la résolution de ce conflit «démontrerait au monde que l'Amérique défend ses propres principes fondateurs». De plus, a-t-elle poursuivi, «si l'Administration américaine contribue à instaurer la paix dans cette région stratégique, proche des États-Unis, les Sahraouis vivant encore dans des camps de réfugiés pourraient rentrer chez eux (...)». Le Président américain «va-t-il saisir l'occasion de mettre fin à cette guerre, de sauver des vies et d'apporter liberté et prospérité au plus proche voisin africain des États-Unis ?», s'est-elle demandée. Elle a souligné, dans ce contexte, que les Sahraouis «n'accepteront jamais»" le pseudo «plan d'autonomie» marocain, encore moins de vivre sous occupation, soulignant «la brutalité persistante contre les civils sahraouis dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc». Selon cette militante des droits de l'homme, le département d'État américain documente «les violences persistantes contre le peuple sahraoui», et qui sont confirmées par d'autres ONG, dont Amnesty International, Human Rights Watch, l'Organisation mondiale contre la torture et Reporters sans frontières, entre autres. «Freedom House a classé, année après année, le Sahara occidental occupé par le Maroc comme l'un des pires endroits où vivre», a-t-elle déploré, regrettant que le processus des Nations unies, lancé en 1991 et devant permettre l'organisation d'un référendum d'autodétermination, n'ait jamais abouti.

R. I.

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