L’espoir de paix est de retour. Le tournant stratégique, permettant, pour la première fois depuis 2015, le retour de l’armée malienne et de l’Administration, dans une région névralgique, représente un pas important dans la voie de la stabilité. À la faveur d’une transition démocratique, destinée à remettre le nouveau Mali sur les bons rails de la légitimité constitutionnelle et institutionnelle, des progrès tangibles ont été confortés par le renforcement du dialogue inclusif et la remarquable mobilisation de la communauté internationale pour consolider les bases du processus de paix et de réconciliation. Cette dynamique positive a été saluée par l’ONU et pleinement reconnue par le porte-parole de la coordination du mouvement Azawad, convaincu que «sans l’Accord d’Alger, il n’y aura pas de paix». Aux côtés du peuple malien, sans autre ambition que de favoriser le retour à la stabilité, considérée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, comme «un appui à notre sécurité nationale», l’Algérie est déterminée à accompagner le Mali dans l’épreuve de la transition et de la réconciliation. Le sens d’un engagement et d’une solidarité indéfectibles caractérise les relations de fraternité, mues par une communauté de destin, qui sont au cœur de la visite à Alger du chef d’État malien, Bah N’Daw, et qui donneront un élan au processus de paix et aux perspectives de coopération. Alger et Bamako sont unis pour garantir une transition apaisée, et préserver les acquis de l’Accord d’Alger. Par trois fois depuis le 18 août, le déplacement du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, dépêché par le président de la République, traduit la volonté d’accompagnement du Mali dans la conduite de la transition, pour mettre fin à l’instabilité politique et répondre aux besoins essentiels de la population.
Dans l’agenda algéro-malien, le devoir de stabilité dicte l’urgence d’une impulsion du processus de paix, qui fait désormais consensus dans la famille malienne et parmi les acteurs internationaux inquiets de l’enlisement des opérations militaires. «La solution malienne sera à 90% algérienne», a-t-on estimé, avec la détermination à poursuivre les efforts pour promouvoir les relations bilatérales et relancer le processus de paix fortement soutenu par les responsables de la transition. La rencontre à Kidal du Comité de suivi de l’Accord d’Alger, présidé par l’Algérie, suscite un espoir porteur d’une réelle opportunité de réunification et de réconciliation maliennes.
El Moudjahid
Le devoir de stabilité
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