
La Chambre algérienne de commerce et d'industrie a organisé, hier, en son siège, une journée d’étude sur la généralisation de l’e-payement.
S’exprimant à cette occasion, le directeur du commerce de la wilaya d’Alger (DWC), Farid Akkou, a rappelé que la loi portant sur le e-commerce a été adoptée en 2018. Toutefois, poursuit-il, sa généralisation, qui a été reportée à maintes reprises, est fixée au 31 décembre prochain. Sur un autre registre,
M. Akkou a noté que la généralisation de la fibre optique sur l’ensemble du territoire national permettra d’augmenter le débit internet qui est une condition sine qua non pour la promotion du paiement électronique.
«La question de la maintenance des terminaux de paiement électronique (TPE) est également une problématique qui doit être prise en considération». Dans cette droite ligne, le même orateur a rappelé que les détenteurs de la carte Edahabia sont plus de 12 millions en 2023, ce nombre ne dépassait pas, selon lui, les 6 millions en 2020 et devrait atteindre les 15 millions d'ici la fin de l’année 2024.
Il a expliqué, au passage, que le secteur des télécommunications a été le plus actif dans le paiement sur internet, au cours du 1er semestre 2023, avec plus de 4,1 millions d'opérations, contre plus de 464.000 opérations pour le secteur du sport et loisirs. On compte par ailleurs 444.000 opérations de services, près de 150.000 pour le secteur des transports, plus de 281.000 pour les opérations de facturier, plus de 21.000 opérations de vente de services, environ 16.000 pour les compagnies d'assurance et enfin 4.522 pour le service administratif.
De son côté, le président de la Chambre de commerce et d'industrie d’Alger, M’hamed Zeghba, a assuré que le développement du e-payement passe par la réunion de l’ensemble des conditions pour l’émergence d’une culture de la consommation par paiement électronique.
«Ce travail de sensibilisation devrait impliquer la société civile et plus précisément les associations de protection des consommateurs et l’Union générale des commerçants et artisans algériens», a-t-il soutenu, déclarant qu’il faut donc démocratiser cet usage et montrer aux consommateurs que cette voie épouse parfaitement leurs intérêts pour booster le développement de ce segment.
Sami Kaidi