
Pour sa 15e livraison, le mensuel Tourisme et Voyages consacre l’essentiel de son édition au tourisme domestique et ses nombreux atouts.
L’éditorialiste, Abdelghani Talbi, «a fait un rêve». Il écrira en substance : «Pour la 2e année consécutive, les Algériens, du moins la majorité, vont devoir passer les vacances d'été dans leurs pays. Mais, contrairement à 2020, le confinement est moins strict, et les voies sont plus ouvertes, ce qui nous pousse à croire que l'été sera... chaud pour le tourisme domestique ».
Dans une interview, Mohamed Ali Boughazi, le précédent ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail et du Travail familial, affiche clairement la ferme volonté des pouvoirs publics à vouloir inverser la tendance et profiter de la situation actuelle pour fidéliser l'Algérien avec le tourisme local.» Dans son «dream», Talbi, qui est aussi directeur général de ce magazine, s’est mis «à penser à diverses actions qui peuvent être initiées par les agences de voyages pour, justement, créer cette animation touristique qui nous manque tant. Tiens, par exemple, le tourisme d'histoire, avec un circuit pour les jeunes sur les traces de la révolution, et regroupant Ifri... le congrès de la Soummam... les casemates des Aurès, le Constantinois, etc. Je pourrais imaginer un autre circuit sur les traces du cheikh Bouamama, plus au Sud, ou Fatma N'soumer en Kabylie, ou encore un programme religieux avec les nombreuses zaouïas qui existent à travers nos régions. On peut retracer les péripéties du Père de Foucauld de Beni Abbès, jusqu'à son arrivée à Tam et son Hermitage à l’Assekrem.»
Sous l’angle culturel «des hommages à Issiakhem, Kateb Yacine, Etienne Dinet, cheikh Hamada, pour ne citer que ceux-là, à travers des visites guidées de leurs domicile, ateliers, et d'arts». Il pense aussi aux musées, aux célèbres mosquées, aux forts militaires, aux stations thermales, aux ruines romaines, aux gravures rupestres qui constituent une grande attraction pour le touriste local ou étranger. «Oui, on peut organiser et développer le tourisme local sous de nombreuses facettes, et à longueur d'année. L'Algérie est riche par son histoire, sa culture et sa diversité, et ne peut rester cloîtré par deux saisons, le balnéaire en été, et le Sud en hiver... ». Au fil des rubriques, le lecteur trouvera l’ONT et l’ONAT sous les feux de la rampe et le Groupe HTT, le maillon fort du tourisme. L’EGT Zeralda y est largement présentée avec ses nombreux atouts et ses objectifs, dont la fidélisation du client.
Après quelques articles sur l’international, «Tourisme et Voyages» nous présente le gastro-tourisme et quelques perles de notre riche artisanat.
Voici donc la présentation succincte du dernier numéro de ce mensuel spécialisé, avec l’espoir que le «dream» de Abdelghani Talbi devienne réalité…
Kamel Morsli