Normalisation avec l’entité sioniste : Une haute trahison affirme la Tunisie

Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attafa assuré que la Tunisie n'avait pas l'intention de normaliser ses relations avec Israël. M. Attaf a indiqué que l’émissaire du président tunisien Kaïs Saïed auprès du président Tebboune «a tenu à réaffirmer le rejet de la Tunisie de la normalisation avec Israël».
Le ministre a révélé dans ce sillage que l’émissaire tunisien a affirmé que «la Tunisie prépare une loi criminalisant la normalisation avec l’entité sioniste». «Celui qui agit pour cette normalisation sera accusé de haute trahison» a souligné M. Attaf.
Par ailleurs, M. Attaf a indiqué que «des échanges s’effectuent actuellement avec les responsables français de haut niveau» ainsi que «la préparation prochainement d’autres rencontres» en vue «d’échanger des points de vue sur la situation actuelle et les affaires intéressant les deux pays «L'envoyé spécial du président tunisien, qui s'est rendu il y a deux semaines en Algérie, a démenti formellement toute intention de la Tunisie de normaliser ses relations avec l'entité sioniste», a déclaré de manière claire et ne souffrant aucune équivoque le ministre Ahmed Attaf. A ce titre, il a aussi informé que la Tunisie s'attelle à l'élaboration d'un projet de loi criminalisant cette option de normalisation avec l'entité, la qualifiant de haute trahison.
T. K. et K. A.

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Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (minusma)
Pour une alternative à la mission onusienne

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a indiqué que l'Algérie, avec l'appui des Nations unies, réfléchit à proposer une «alternative à la décision de retrait de la mission de l'ONU au Mali, afin, précise-t-il, de «relancer la mise en œuvre de l'Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger». M. Attaf affirme qu’il faut «trouver, avec l’appui de l’ONU, une alternative à la Minusma actuellement en retrait» en soulignant que les responsables de l’organisation onusienne partagent la même réflexion que notre pays pour trouver une alternative.
Rappelant que la Minusma était chargée d'exercer un effet dissuasif sur les groupes terroristes et servait notamment de support et d'appui à la mise en œuvre de l'Accord d'Alger, M. Attaf a indiqué que la mission était financée à hauteur de 1,2 milliard de dollars, comptant quelque 19.000 hommes dont 11.000 militaires et 8.000 personnels civils déployés au nord du Mali.
Tahar Kaidi

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