
Quatre ans après, la planète football investit le Qatar pour sacrer son nouveau roi lors du premier Mondial organisé dans le monde arabe. Le pays hôte, qui a affronté l'Equateur, en ouverture, au stade Al Bayt, à 50 km au nord de Doha, a eu l'honneur du coup d'envoi de ce mois de compétition devant 60.000 spectateurs, dont l'émir cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. "Qu'il est beau pour les gens de mettre de côté ce qui les sépare pour préserver leur diversité et ce qui les unit en même temps", avait déclaré l'émir cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani lors de la cérémonie d'ouverture. Avant le début de la grande messe footballistique, des supporters venus des quatre coins du globe flânaient paisiblement sur la Corniche, la promenade touristique longeant la baie de Doha. En centre-ville, devant la billetterie centrale où s'achètent les tickets pour les 64 matches du Mondial, ont grossi des files d'attente qui n'avaient plus été vues depuis l'ouverture des guichets à la mi-octobre. Les personnalités ont continué d'arriver, comme le président sénégalais Macky Sall ou le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, avant la cérémonie d'ouverture, qui voulait rappeler celles des jeux Olympiques, "mêlant tradition qatarie et culture universelle" et dont la tête d'affiche était l'un des membres du célèbre groupe de K-pop sud-coréenne BTS. Depuis 12 ans, le Qatar s'est préparé pour être capable d'accueillir 32 sélections et des centaines de milliers de fans qui continuent à débarquer dans cet émirat accueillant. Lors de ce tournoi joué dans huit stades -dont sept sont sortis du désert pour l'occasion-, les habituels géants du ballon rond devraient encore se disputer le trophée, jusqu'à la finale du 18 décembre