Eclairage : Gouvernance managériale

Par Kamel Oulmane

Le gouvernement Larbaoui est engagé résolument dans un vaste chantier de réflexion et d’action de terrain, alternant l’étude approfondie des dossiers et les visites sur site jusques dans les régions les plus reculées.
Tout l’Exécutif est donc pleinement mobilisé, pour être à l’écoute des préoccupations des citoyens et apporter un message d’espoir, plus particulièrement à la jeunesse qui attend légitimement des réponses concrètes à ses attentes en matière d’emploi, notamment, et de qualité de vie, et ce pour ne pas succomber aux sirènes trompeuses de l’émigration clandestine.
À ce titre, la réhabilitation du service public, particulièrement la lutte contre la bureaucratie, constitue l’un des grands axes de l’action multiforme du gouvernement qui œuvre à privilégier l’écoute du citoyen, en multipliant les rencontres avec la société civile et à conférer à cette notion son sens le plus complet. Cela passe indéniablement par une plus grande transparence dans la gestion administrative,l’accélération du traitement des dossiers des citoyens… Premiers concernés, les gestionnaires locaux, soumis à une obligation de résultat et appelés à concevoir et à appliquer une véritable gestion managériale sur la base de données chiffrées précises et tenant compte des spécificités de la commune dont ils ont la charge.
A contrario, l’application de l’ambitieux programme présidentiel de développement n’aurait pas plus d’effet qu’un cautère sur une jambe de bois si l’on ne déverrouillait le lourd carcan bureaucratique qui grippe les ressorts de la machine administrative et contribue à freiner l’application des réformes sur le terrain. Dans ce sens, le gouvernement, fort des instructions claires et fermes du président de la République, s’attache avec détermination à instaurer une véritable culture de la gestion locale, en vue de parvenir à une gouvernance moderne débarrassée des scories de la gestion surannée qui marque encore le fonctionnement de l’Administration. Il s’agit donc d’en finir avec la gestion de façade qui consiste à ne réagir qu’à la seule injonction de l’administration centrale. Aujourd’hui, les élus locaux doivent sortir de leur tour d’ivoire et des sempiternelles réunions, ils sont comptables de leurs actions devant leur hiérarchie, mais aussi devant le citoyen qui est en droit d’être informé du fonctionnement de la collectivité dont il dépend et dont il constitue aussi un acteur majeur, conférant ainsi au concept de démocratie sociale sa pleine dimension.
K. O.

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