L'Algérie et le Ghana ont réaffirmé avec force leur attachement au principe fondamental de «solutions africaines aux problèmes africains», appelant à privilégier le dialogue, la réconciliation et les règlements négociés pour résoudre les conflits qui minent le continent. Dans la déclaration commune sanctionnant la visite officielle du ministre ghanéen des Affaires étrangères, M. Samuel Okudzeto Ablakwa, effectuée en Algérie du 29 au 30 avril 2025, à l'invitation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines M. Ahmed Attaf, les deux pays ont exprimé leur «vive inquiétude» face à la persistance des crises sécuritaires et humanitaires, notamment dans la région du Sahel. Les deux pays ont ainsi réitéré leur engagement en faveur de l’action multilatérale et les principes de la Charte des Nations unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine». Ils ont insisté sur l’urgence de coordonner les réponses africaines face aux défis globaux et régionaux, en particulier ceux liés à la sécurité et au développement. Concernant la région du Sahel, Alger et Accra ont exprimé leur préoccupation commune face à la persistance des crises sur la sécurité et humanitaires, estimant que l’approche militaire seule ne peut suffire pour relever les défis complexes auxquels est durement confrontée cette partie du continent. Ils ont ainsi plaidé pour «une stratégie globale intégrée qui traite les causes profondes en augmentant les investissements dans le développement, l’éducation et les infrastructures et en créant des opportunités économiques pour les jeunes». Les deux parties ont décidé de renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme, le crime transfrontalier, l’extrémisme violent et le trafic de drogues et d’armes.
M. A. O.
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Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui réaffirmé
Abordant la question du Sahara occidental, l’Algérie et le Ghana ont réaffirmé leur soutien à une solution politique juste, durable et conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en s’appuyant sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, tel que garanti par la Charte de l’ONU et l’acte constitutif de l’UA. Le communiqué commun a également fait référence à la situation au Moyen-Orient. Les deux pays ont vivement dénoncé la poursuite des violences et des agressions barbares contre Ghaza, réitérant leur soutien indéfectible à la solution à deux États. Autre point de convergence entre l’Algérie et le Ghana : l’urgence de la réforme du système onusien et l’impérieux besoin de renforcer la coopération-Sud-Sud.
M. A. O.
