Des zones franches devraient être créées à Tindouf, Timiaouine, Tinzaouatine et Taleb Larbi (El Oued), pour booster l’exportation hors hydrocarbures, dans le cadre du libre-échange des produits (non consommables) fabriqués localement - à l'instar du plastique et des dérivés, en fonction de la liste fixée par le ministère du Commerce. Mohamed Achir, enseignant d’économie à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, met en évidence l’importance des décisions prises en conseil des ministres tant qu’elles constituent, selon lui, des leviers logistiques d’exportation.
Les zones en question bénéficieront d’un régime douanier et fiscal assoupli. «L’organisation intégrée de tous les opérateurs intervenants dans l’exportation permet une grande facilitation des opérations d’exportation», explique-t-il, non sans préciser que «l’enjeu est de transformer ces régions en grande zones industrielles». Les zones franches essaimées aux frontières, souligne l’économiste, «peuvent attirer des investisseurs étrangers intéressés par la profondeur du marché africain». Concernant l’autorisation accordée dans le cadre de l'échange libre, il relève que seuls les «produits en surplus, qui ne sont pas subventionnés, sont concernés. Néanmoins, il est nécessaire d’imposer un contrôle rigoureux pour éviter la spéculation et la contrebande».
Bel. Adrar
