Une journée particulière, ce jeudi, au siège de la Cour constitutionnelle. Emotion et reconnaissance lors de la commémoration du 65e anniversaire des manifestations historiques du 11 décembre 1960 qui coïncide avec le 18e anniversaire de l’attentat terroriste contre le siège de la Cour constitutionnelle (ex-Conseil constitutionnel), commis le 11 décembre 2007.
La présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Leila Aslaoui, a déposé une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes de l’acte terroriste, en présence des membres de la Cour constitutionnelle, ainsi que ses cadres et fonctionnaires, où une minute de silence a été observée, a indiqué un communiqué de cette haute juridiction. La Cour constitutionnelle a saisi cette double commémoration, pour rappeler les sacrifices du peuple algérien sorti pour «rejeter le colonialisme et revendiquer l’indépendance». Ces événements ont constitué «un tournant qui a confirmé au monde la force, l’unité et la détermination du peuple algérien à déterminer son sort et à mettre fin à la longue ère de colonialisme», affirme la même source.
Un double message : «Que cette mémoire reste un pont reliant les sacrifices du passé à la fermeté du présent, et qu’elle reste vivante dans la conscience des générations, génération après génération, sur une marche continue vers la gloire et la liberté.» Aussi, que cette double mémoire demeure «un pont reliant les sacrifices du passé et la résilience du présent, et reste vivante dans la conscience des générations, génération après génération, dans une marche continue vers la gloire et la liberté», conclut le communiqué. En effet, il y a 18 ans, le siège du Conseil constitutionnel a été secoué par un double attentat kamikaze à la voiture piégée, ciblant en même temps le siège de l’ONU.
La commémoration de ce double événement intervient dans un contexte sécuritaire et politique alors que l’Algérie veille à préserver sa souveraineté ainsi que sa stabilité et sa sécurité nationales face aux plans hostiles. 18 ans après, des avancées majeures sont enregistrées pour la consolidation de la souveraineté, notamment économique et numérique alors que la lutte antiterroriste a permis la neutralisation du noyau des groupes terroristes et notamment les commanditaires des attentats terroristes dont des criminels vétérans et ce, grâce à l’efficacité du travail de renseignement et le renforcement des capacités opérationnelles des unités d’intervention.
L’ANP se retrouve aujourd’hui de nouveau au-devant de la scène sécuritaire suite aux développements que connaît la région du Sahel. Consciente des défis, des enjeux et des menaces, l’ANP est plus que jamais déterminée et engagée dans la sécurisation optimale des frontières et la lutte antiterroriste.
N. B.