
La Commission sahraouie des droits de l'homme a dénoncé, hier, l'agression terroriste «lâche» perpétrée par les forces de l'occupation marocaines sur l'axe Nouakchott-Ouargla ayant coûté la vie à 3 ressortissants algériens, qualifiant cet acte grave de «crime odieux» qui exige l'ouverture d'une enquête indépendante. Dans un communiqué, la Commission sahraouie a dénoncé énergiquement «ce crime odieux perpétré le 1er novembre dernier par les forces de l'occupation marocaines contre 3 ressortissants algériens innocents et pacifiques, au moment où le peuple algérien célébrait le 67e anniversaire du déclenchement de sa glorieuse Révolution». La Commission a qualifié cette agression de crime contre l'humanité et de crime de guerre qui exige une enquête indépendante, tenant le régime marocain pour responsable. «Cet acte lâche commis par le régime marocain est une violation flagrante et grave des droits de l'homme et de la liberté de circulation des civils sur une route internationale usitée par les transporteurs de marchandises sur l'axe Nouakchott-Ouargla», ajoute la même source. La Commission condamne également les pratiques hostiles du Maroc qui entraînent la région toute entière dans l'instabilité, notamment après la reprise de la lutte armée au Sahara occidental suite à la violation de l'accord du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020. La Commission sahraouie des droits de l'homme a exprimé sa solidarité «inconditionnelle» avec les familles des trois victimes leur présentant ses sincères condoléances, ainsi qu'au peuple algérien frère.