Algérie - Mali : Boukadoum appelle à la complémentarité économique

Algérie - Mali :  Boukadoum appelle à la complémentarité économique
Algérie - Mali : Boukadoum appelle à la complémentarité économique
  • Comité bilatéral frontalier : Une grande importance pour prospecter de nouveaux créneaux
  • Le ministre malien des Affaires étrangères : «Mettre en œuvre l’Accord d’Alger»
  • Collectivités locales  : Réactiver les commissions bilatérales
  • Ministère de la Défense nationale : Le général major Mohamed Saleh Benbicha reçoit le ministre malien de la Défense

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Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a appelé, lundi à Alger, à œuvrer davantage à la valorisation des facteurs de complémentarité économique entre l’Algérie et le Mali, et à l’exploitation des énormes potentialités que recèlent les deux pays.

«Alors que nous enregistrons avec une grande satisfaction le caractère distingué et exemplaire de nos relations politiques, nous devons oeuvrer davantage à la valorisation des facteurs de complémentarité économique et à l’exploitation des potentialités énormes que recèlent l’Algérie et le Mali», a déclaré M. Boukadoum, à l’ouverture des travaux de la 16e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien, coprésidée avec son homologue malien, Zeyni Moulaye. Plaidant pour «l’activation des mécanismes de coopération bilatérale, notamment la Grande commission mixte et le Comité bilatéral frontalier en vue de prospecter de nouveaux créneaux», M. Boukadoum a indiqué que «la réunion d’aujourd’hui vient parachever les efforts constants pour le renforcement et la promotion des relations bilatérales dans différents domaines». Il a souligné, dans ce sens, que «l’intérêt des deux pays est dans la diversification de leur coopération économique et le renforcement du partenariat fructueux entre les opérateurs économiques, à travers l’augmentation du volume et de la valeur des échanges commerciaux et la concrétisation des projets sur le terrain».
Et d’ajouter : «Qu’il s’agisse du volet économique ou d’autres domaines de coopération, nous sommes persuadés qu’une importante opportunité s’offre à nous et que nous devons l’exploiter au mieux des intérêts de deux peuples frères.» Affirmant que tous ces aspects seront, aujourd’hui, examinés exhaustivement, à travers le projet de la feuille de route que le Groupe d’experts a élaboré hier (dimanche), le chef de la diplomatie algérienne a précisé qu’au-delà de l’aspect relatif aux relations bilatérales, cette rencontre «constitue une opportunité renouvelée pour évaluer le progrès réalisé dans la mise en œuvre de toutes les clauses de l’Accord de paix et de réconciliation». M. Boukadoum a souligné, dans ce sens, la détermination de l’Algérie à poursuivre ses efforts dans l’accompagnement des autorités maliennes en vue de mener à bien ce processus en cette étape décisive de l’histoire du peuple malien frère, en qualité de chef de fil de la médiation internationale et président du Comité de suivi de l’Accord.
Le chef de la diplomatie algérienne a transmis à son homologue malien, au nom du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et du gouvernement algérien, «les vœux davantage de stabilité, de progrès et de prospérité au gouvernement et peuple maliens frères», exprimant «la satisfaction de l’Algérie quant au niveau privilégié des relations d’amitié et de solidarité historiques entre les deux pays». Il a rappelé, dans ce contexte, que les relations entre l’Algérie et le Mali puisent leur caractère stratégique dans les facteurs historiques, géographiques et démographiques qui ont consolidé, à travers les temps, les fondements d’amitié, de solidarité et de bon voisinage caractérisant le présent de la coopération bilatérale. Évoquant les questions internationales et régionales, M. Boukadoum s’est félicité de la périodicité de la concertation et de la coordination entre nos deux pays, ainsi que de la convergence de vues sur les principales questions d’intérêt commun au plan régional et international.
En conclusion, le ministre des Affaires étrangères a formé le vœu de voir couronner cette rencontre fraternelle de résultats positifs à la hauteur des relations historiques liant les deux pays et peuple frères.
Le ministre Sabri Boukadoum avait reçu, dimanche, son homologue malien, Zeyni Moulaye, en visite de travail à Alger. La visite du ministre malien des Affaires étrangères, à la tête d’une délégation ministérielle de haut niveau, intervient dans le cadre de la participation aux travaux de la 16e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien. Coprésidée par les deux ministres, la session portera sur l’examen de plusieurs dossiers relatifs aux relations bilatérales et régionales, outre les mesures susceptibles d’accélérer la cadence de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.

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Comité bilatéral frontalier :
Une grande importance pour prospecter de nouveaux créneaux

Le développement de la coopération, l'accord de paix issu de processus d'Alger et la situation dans la région ont été lundi au centre des discussions de la 16e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum. Les travaux de cette session «se sont articulés particulièrement sur les voies de développer la coopération bilatérale, l'application de l'accord de paix issu de processus d'Alger», a déclaré M. Boukadoum à la presse, en marge de cette réunion, coprésidée avec son homologue malien, Zeyni Moulay, soulignant qu'il y a eu «échange de points de vue sur la situation dans la région». Dans l'axe de la coopération, le chef de la diplomatie a indiqué que «les deux parties se sont mises d'accord sur une feuille de route» et qu'elles allaient «signer bientôt un document, portant sur un ensemble de procédures devant optimiser les relations bilatérales dans différents domaines». Il s'agit, selon le ministre, de «la réactivation des mécanismes de la coopération bilatérale, particulièrement la grande Commission mixte et le Comité bilatéral frontalier qui revêt une grande importance en vue de prospecter de nouveaux créneaux de coopération», a précisé M. Boukadoum. Au sujet de l'accord d'Alger, Boukadoum a souligné que l'Algérie, chef de file de la médiation internationale, a noté avec «satisfaction les progrès réalisés et elle a réitéré sa détermination à consolider la confiance entre les différentes parties signataires de l'accord, pour faire avancer le processus de paix et de la réconciliation au Mali», a ajouté Boukadoum. Selon le chef de la diplomatie algérienne, l'Algérie est le Mali entretiennent un échange régulier sur la situation dans la région. «Nous avons exprimé notre satisfaction concernant l'échange régulier qui caractérise la concertation et la coordination entre nos deux pays, et la convergence des points de vues s'agissant des principales questions actuelles d'intérêt commun», a-t-il dit. Boukadoum a souligné qu’il avait exprimé à son homologue malien, la «détermination de l'Algérie à poursuivre son rôle et ses efforts dans le but de consolider le processus de paix et de réconciliation dans la phase actuelle et garantir son succès». De son côté, M. Zeyni Moulay a indiqué que «le Comité stratégique bilatéral institué par les deux chefs d'État est un organe très important et qu'il est réjouissant d'assister à la tenue de la 16e session», renouvelant «la profonde gratitude du Mali à l'Algérie». Rappelant le passé historique entre les deux pays, qui «remonte à la guerre de Libération nationale», M. Zeyni a mis en exergue le caractère fraternel entre les deux peuples, algérien et malien. Interrogé sur la situation qui prévaut au Mali, le chef de la diplomatie malienne a répondu qu'elle est «malheureusement préoccupante sur les plans sécuritaire, militaire, économique et social», relevant qu'elle était loin d'être une fatalité et que les autorités maliennes sont déterminées à l'inverser dans les meilleurs délais. «Nous sommes décidés à affronter cette situation et faire tout ce qui est en notre possibilité pour l'inverser et établir dans les délais un climat de paix, de sécurité et de stabilité qui soit favorable au développement économique et social pour le bonheur de notre peuple», a affirmé le MAE malien. «Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour mettre en œuvre l'Accord d'Alger», a déclaré Zeyni Moulaye, au cours de cette session du Comité bilatéral. Zeyni Moulaye a sollicité l'accompagnement du gouvernement algérien pour la réussite de la Transition «sur deux dimensions cruciales», à savoir «la sécurité et les élections générales», assurant que son pays comptait faire de la coopération avec l'Algérie, une «priorité absolue».

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Le ministre malien des Affaires étrangères
«Mettre en œuvre l’Accord d’Alger»

«Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger», a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zeyni Moulaye. «Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour tenir ses engagements, et particulièrement ceux liés à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger», a assuré Zeyni Moulaye, dans son allocution d’ouverture, lors de la 16e session du comité bilatéral stratégique Mali-Algérie. «La mise en œuvre dudit accord, inscrite en priorité dans la feuille de route de la Transition, demeure l’une des préoccupations de Son Excellence Monsieur Bah N’daw, président de la transition, chef de l’État, et du Premier ministre, chef du gouvernement, Moctar Ouane», a également expliqué le ministre malien. L’Accord pour la paix et la réconciliation, signé en 2015, après plusieurs rounds de négociations tenus à Alger, a été signé par le gouvernement malien et plusieurs groupes armés réunis au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad. D’autre part, le ministre malien a tenu à préciser qu’en dépit du contexte difficile, le processus de paix au Mali a enregistré des avancées significatives, en grande partie grâce à l’Algérie. «La présente session est une belle occasion d’évaluer les recommandations de la précédente qui s’est tenue le 17 juin 2019, à Bamako, de mesurer les progrès réalisés, les obstacles rencontrés et envisager de nouvelles perspectives», a-t-il souligné. Par ailleurs, Zeyni Moulaye a sollicité l’accompagnement du gouvernement algérien pour la réussite de la Transition «sur deux dimensions cruciales», à savoir «la sécurité et les élections générales». Le ministre malien a assuré, en outre, que son pays comptait faire de la coopération avec l’Algérie, une «priorité absolue».

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Collectivités locales
Réactiver les commissions bilatérales

Le ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Maïga, a salué les relations de «bon voisinage» entre l’Algérie et le Mali. Dans une déclaration à la presse, à l’issue de son entretien avec le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, M. Maïga a salué «les relations de bon voisinage que l’Algérie a toujours défendues et promues», mettant en avant l’importance de «réactiver» les commissions bilatérales dans les domaines des collectivités locales et de l’administration territoriale, du fait que l’Algérie a une «très grande expérience» dans ces domaines, a-t-il souligné. Le ministre malien a précisé, à ce propos, que «l’Algérie a une très grande expérience aussi bien dans le domaine de l’organisation des élections que dans les domaine de la couverture territoriale et de la sécurité». M. Maïga a ajouté, dans le même contexte, qu’«il est tout à fait normal d’essayer de voir dans quelle mesure l’Algérie, pays voisin, pourrait nous apporter son expérience en la matière, et de déterminer les voies et moyens de renforcer notre coopération dans ces différents domaines».

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Ministère de la Défense nationale
Le général major Mohamed Saleh Benbicha reçoit le ministre malien de la Défense

Le général major Mohamed Saleh Benbicha, secrétaire général du ministère de la Défense nationale par intérim, a reçu en audience, lundi au siège du ministère de la Défense nationale, le colonel Sadio Camara, ministre malien de la Défense, qui effectue une visite officielle en Algérie, indique un communiqué du MDN. Après la cérémonie d’accueil, les deux parties ont eu des entretiens portant sur l’état de la coopération militaire bilatérale et ont échangé les analyses et les points de vue sur les questions d’intérêt commun, reflétant les relations solides entre les deux pays. À l’issue de la rencontre, les deux parties ont échangé des cadeaux symboliques.

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