Opposés au Zimbabwe à Djeddah, les Verts ont signé une victoire convaincante (3-1), sans enjeu comptable mais riche d’enseignements. Un succès qui conforte Vladimir Petkovic dans son chantier de reconstruction à l’approche de la CAN 2025.
Dès le coup d’envoi, malgré un onze largement remanié et une nouvelle disposition en 3-5-2, les Algériens ont pris le jeu à leur compte. Maîtres du ballon et inspirés dans les enchaînements, ils ont dicté le rythme du match avec autorité. Bounedjah a ouvert la marque d’entrée, avant qu’Amoura ne double la mise. Hadjam, dans la foulée, a clos une première période maîtrisée de bout en bout. Trois buts et beaucoup de belles choses à retenir.
Au retour des vestiaires, les Verts ont poursuivi sur le même tempo. Petkovic a procédé à une large revue d’effectif, six changements en tout, sans que la structure collective n’en pâtisse. L’équipe a continué à presser haut, à combiner dans les couloirs et à se projeter avec justesse. Amoura, encore lui, a flirté avec le doublé d’un lob inspiré, tandis que Bekrar, bien servi par Belghali, a vu sa tentative repoussée par le gardien zimbabwéen in extremis.
Seul bémol dans cette partie tout en maîtrise, une faute monumentale de Belghali dans la surface, sanctionnée d’un penalty que le Zimbabwe a transformé pour réduire l’écart (3-1). Une petite alerte sans grande conséquence sur l’issue de cette rencontre qui se soldera sur une victoire nette de l’Algérie.
À l’arrivée, les Verts pouvaient se satisfaire d’une prestation aboutie et rassurante. Le système mis en place, taillé sur mesure au regard des spécificités de l’effectif, a offert à Petkovic des repères solides et des certitudes nouvelles. Il reste cependant à confirmer ces promesses face à un adversaire d’un calibre supérieur, l’Arabie Saoudite, ce mardi chez lui.
A. A. A.