Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, a signé, aux côtés de Meriem Benmouloud, ministre et haute commissaire à la Numérisation, une convention de coopération entre le ministère de la Santé et le Haut-Commissariat à la numérisation. Cet accord vise à numériser le secteur de la santé à travers l’échange de données dans le cadre de la mise en œuvre du système national d’interopérabilité.
Cette convention s’inscrit dans une vision nationale unifiée visant à renforcer et à soutenir les efforts déployés pour le développement des services de santé à travers la transformation numérique, conformément aux orientations stratégiques de l’État en matière de numérisation et de modernisation de la gestion administrative et médicale.
La cérémonie de signature s’est tenue au siège du ministère de la Santé, en présence de cadres des deux institutions, dans une atmosphère témoignant de l’engagement commun à accélérer le rythme de la transformation numérique du système de santé.
L’accord vise à encadrer et accompagner l’échange et l’exploitation des données entre les deux parties dans le cadre du système national d’interopérabilité afin de permettre la fourniture de services numériques modernes et intégrés, et l’élaboration d’indicateurs de performance précis contribuant à appuyer la prise de décision à tous les niveaux.
La convention comprend également des mesures techniques et organisationnelles destinées à garantir la sécurité et la protection des données de santé, à travers la mise en place de dispositifs rigoureux pour sécuriser le parcours des données lors de leur traitement, transmission ou réception, et prévenir toute modification, utilisation ou diffusion non autorisée.
Lors de la cérémonie, le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, a déclaré que cette convention concrétise les orientations du président de la République en matière de transformation numérique globale, dans le but d’améliorer et de développer la qualité des services publics de santé et d’instaurer les fondements d’une gouvernance moderne fondée sur la transparence et l’efficacité.
Il a souligné que la numérisation du secteur de la santé constitue aujourd’hui un choix stratégique irréversible, étant l’un des axes majeurs de la réforme du système national de santé.
Le ministre a expliqué que son département œuvre à la mise en place d’un système de santé numérique intégré et interconnecté, permettant de relier toutes les structures sanitaires à un réseau national unifié regroupant différentes plateformes numériques afin d’améliorer la qualité des services et de faciliter l’accès des citoyens aux soins dans les meilleures conditions sur l’ensemble du territoire national.
Il a précisé que le dossier électronique du patient constitue le pilier de cette transformation numérique, puisqu’il permet de stocker toutes les données médicales dans une base sécurisée accessible à partir de tout établissement de santé du pays.
Ce système permettra d’éviter la répétition des examens et analyses, d’améliorer le suivi des cas médicaux et de faciliter la prise de rendez-vous ainsi que l’accès rapide et efficace aux prestations de soins.
Le ministre a également appelé à la mise en œuvre rapide du réseau national des plateformes numériques prioritaires, notamment celles dédiées au dossier médical électronique, à la maintenance des équipements médicaux, au suivi de la disponibilité des lits dans les hôpitaux, à la prise de rendez-vous dans les différentes spécialités, ainsi qu’à la formation médicale, destinée à améliorer la performance et renforcer les compétences.
Dans le même cadre, il a évoqué d’autres plateformes numériques visant à alléger les démarches pour le citoyen et à faciliter son accès aux services de santé, telles que la plateforme des pharmacies, celle des maladies à déclaration obligatoire, la plateforme d’orientation hospitalière et celle dédiée à la radiothérapie.
Le ministre a insisté sur la nécessité de respecter la confidentialité des informations médicales, accessibles uniquement sur autorisation préalable et à l’aide du code personnel du patient, garantissant ainsi la sécurité des données et la protection de la vie privée.
Pour sa part, Meriem Benmouloud, haute commissaire à la Numérisation, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le secteur de la santé dans son processus de numérisation, à travers un appui technique et institutionnel destiné à assurer le succès de cette démarche stratégique nationale, considérée comme l’un des piliers majeurs de la transformation numérique en Algérie.
En conclusion, Mohamed Seddik Aït Messaoudène a exprimé sa profonde gratitude à Meriem Benmouloud et à l’ensemble de son équipe pour le soutien constant et l’accompagnement efficace apportés au ministère de la Santé afin de réussir la transition numérique et d’atteindre les objectifs communs.