Tlemcen : l’anarchie urbaine freinée

La daïra de Beni Snous a lancé un ensemble de mesures visant à freiner l’expansion du bâti anarchique et à améliorer le quotidien des habitants. Cette dynamique s’appuie sur un suivi rigoureux des projets de développement, un contrôle accru des chantiers, et le respect strict des délais et normes techniques.

Parmi les priorités de la daïra figure la coordination avec les différentes structures locales pour optimiser les programmes de développement et l’aménagement du territoire. L’ouverture de pistes forestières dans les zones boisées, par exemple, vise à faciliter les activités agricoles et pastorales des exploitants, tout en soutenant les investissements ruraux. Les commissions communales, en collaboration avec les services de l’habitat, sont mobilisées pour suivre le bon déroulement des projets et veiller à la mise en œuvre des dossiers d’indemnisation, notamment dans les communes d’El Azaïel et Beni Bahdel. Parallèlement, la lutte contre les constructions précaires et anarchiques reste une priorité pour protéger le tissu urbain et l’esthétique des espaces de vie.

La sécurité sanitaire constitue un axe majeur de l’action locale. La daïra insiste sur la continuité de l’alimentation en eau potable, la prévention des intoxications alimentaires dans les écoles, ainsi que la surveillance des maladies hydriques et zoonotiques, notamment la rage. Le contrôle sanitaire s’étend aux infrastructures publiques et scolaires : analyses physicochimiques des points d’eau, inspection des établissements éducatifs par les commissions sanitaires et les bureaux d’hygiène, et suivi des travailleurs des cantines scolaires avec des examens médicaux réguliers. Le vétérinaire de la daïra est également impliqué dans le suivi des campagnes de vaccination antirabique. Consciente de l’impact des conditions climatiques et des aménagements urbains sur la sécurité des citoyens, la daïra de Beni Snous a placé la prévention des risques environnementaux au cœur de ses priorités.

À l’approche de la saison hivernale, les services locaux intensifient les opérations de nettoyage des avaloirs, canalisations et conduites d’eaux pluviales pour prévenir les débordements lors des fortes précipitations. Cette démarche s’accompagne d’une coordination renforcée entre les communes, les services de l’assainissement, les travaux publics et les bureaux communaux de l’urbanisme, afin d’identifier les zones vulnérables et de planifier les interventions de manière anticipée.

La surveillance régulière des lits de rivières et des zones basses permet également de détecter les points de stagnation des eaux, qui constituent des risques pour l’environnement et la santé publique.

A. M.

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