L’Espagne a connu durant le week-end l’une des plus importantes journées de mobilisation pour la cause palestinienne de l’année.
Plus de quarante villes, dont Madrid et Barcelone, ont en effet accueilli samedi et dimanche des marches et rassemblements massifs, dénonçant les tueries de masse et les inhumaines restrictions sur les aides imposées par l’entité sioniste à Ghaza. À Madrid et Barcelone, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues, selon les organisateurs, reprenant notamment les slogans «Stop au génocide», «Embargo total sur les armes» et «Palestine libre», et dénonçant le «régime d’apartheid» que subissent les Palestiniens.
Dans un communiqué commun, les organisations espagnoles ont condamné «le nettoyage ethnique» et appelé à la rupture immédiate des relations militaires et commerciales avec l’entité sioniste. A l’autre bout de la planète, des centaines de personnes se sont également rassemblées dimanche à Columbus Circle, au cœur de Manhattan (New York), à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée chaque 29 novembre. Selon l’agence palestinienne Wafa, les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et déployé des banderoles appelant à «la fin immédiate des bombardements sur Ghaza» et à «un embargo total des armes américaines» profitant à l’armée d’occupation. Les participants ont dénoncé le génocide qui se poursuit dans l’enclave palestinienne, malgré le cessez-le-feu et exigé l’arrêt du soutien militaire et financier des États-Unis à l’entité sioniste, afin de «protéger les civils palestiniens».
Des manifestions de solidarité similaires ont été par ailleurs organisés, au Portugal voisin.
M. S. et Agence
