Fermeture par l'entité sioniste de bureaux d'ONG palestiniennes : L'UE «préoccupée»

Neuf pays européens, dont l'Allemagne, la France et l'Italie, se sont dit vendredi «profondément préoccupés» par la fermeture par l'armée sioniste des bureaux de plusieurs ONG palestiniennes basées en Cisjordanie occupée.
«Nous sommes profondément préoccupés par les raids qui ont eu lieu dans la matinée du 18 août, dans le cadre d'une réduction inquiétante de l'espace de la société civile» dans le territoire palestinien, écrivent dans un communiqué commun les porte-parole des ministères des Affaires étrangères de ces neuf pays. «Ces actions ne sont pas acceptables», jugent-ils. Outre l'Allemagne, la France et l'Italie figurent l'Espagne, les Pays-Bas, la Suède, la Belgique, l'Irlande et le Danemark. L'armée sioniste a mené jeudi matin des perquisitions et fermé les bureaux de sept ONG à Ramallah, territoire palestinien occupé par l'entité sioniste depuis 1967. «Une société civile libre et forte est indispensable pour promouvoir les valeurs démocratiques et pour une solution à deux Etats», soulignent les neuf pays européens.

479 violations sionistes contre des journalistes palestiniens

Par ailleurs et selon un rapport publié par le Syndicat des journalistes palestiniens, pas moins de 479 violations et crimes ont été commis par l'entité sioniste contre des journalistes palestiniens au cours du premier semestre 2022.
Le rapport a souligné que «le Comité des libertés du Syndicat a enregistré au total 479 violations au cours du premier semestre de l'année 2022, dont la plus horrible a été l'assassinat de la journaliste Shireen Abu Aqleh, correspondante de la chaîne d'Al Jazeera», expliquant que le meurtre de Shireen était «un signe clair» que «l'occupation sioniste ne tient pas compte des lois et pactes internationaux qui stipulent la protection des journalistes».
Les statistiques ont montré une augmentation remarquable des cas d'attaques commises par des colons contre des journalistes palestiniens, avec la protection de l'armée d'occupation. Selon le même rapport, le pourcentage de femmes journalistes exposées aux violations représentait 14 %.
D'après la même source, la ville d'El Qods compte le plus grand nombre de violations avec 131 violations, soit 30% du total des violations de l'occupation, suivie du gouvernorat d'El Khalil et du gouvernorat de Naplouse.
«Les journalistes devaient jouir d'une protection et de soutien», a poursuivi le syndicat dans son rapport, réitérant son appel aux institutions internationales et des droits de l'homme compétentes pour qu' «elles prennent des mesures décisives pour cesser de prendre pour cible les journalistes dans le contexte de leur activité journalistique».

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