La compagnie pétrolière nationale Sonatrach et ALNAFT sont à la recherche de «partenaires expérimentés» pour ce qui est de l’exploration de l’offshore.
L’offshore algérien présente un énorme potentiel, notamment au vu des zones très vastes concernées.
S’exprimant sur la question, lors d’un panel portant le thème «Libérer le potentiel des ressources offshore et non conventionnelles de l’Algérie – Approches collaboratives pour un développement intégré», Abdelkader Cherfaoui, le directeur de la division exploration de Sonatrach, a affirmé qu’il y a «une zone d’exploration de l’offshore s’étendant sur une superficie de 140 000 km carrés».
Mais si l’importance du «périmètre» à exploiter présente conséquemment un potentiel énorme, il est aussi question de défis, tout aussi importants, à relever.
Une vaste territoire donc à explorer, nécessitant donc beaucoup de moyens. «Sonatrach et ALNAFT ont lancé une feuille de route visant à mieux comprendre le domaine maritime algérien sur le plan géologique et géophysique», a-t-il déclaré à ce propos, soulignant qu’en 2019, entre autres, Sonatrach avait engagé un partenariat avec l’italien ENI portant sur l’exploration d’un périmètre.
À ce titre, celui-ci a évoqué les multiples difficultés qui se présentent, à commencer par l’«absence de forage». Ceci en plus des difficultés techniques en lien direct avec l’environnement (fond marin).
C’est dans ce sens qu’il a affirmé que Sonatrach et ALNAFT sont à la recherche de «partenaires expérimentés» en la matière.
«Pour ce qui est de l’offshore ou des ressources non conventionnelles, nous avons besoin de vrais partenariats et des technologies les plus récentes», a-t-il indiqué.
Ainsi, Sonatrach est «prête à développer» ces deux segments, notamment «avec des compagnies de service».
«Les défis et challenges sont énormes. Le monde a besoin d’énergie et les potentiels en Algérie sont énormes, y compris pour ce qui est de l’offshore et des ressources non conventionnelles», a-t-il lancé en dernier lieu.