Les augmentations du niveau des salaires et des pensions de retraite n’auraient pu être effectives sans que le secteur de la production économique puisse générer une valeur ajoutée qui pourrait ensuite irriguer les revenus des travailleurs.
Aussi, le gouvernement est attentif à opérer une liaison fiable entre ces deux composantes sociale et économique. Cette harmonisation a été un souci traité lors des diverses réunions du conseil des ministres qui ont, de tout temps, accordé une grande importance à la création d’entreprises et à l’investissement qui nécessitent l’assemblage de nombreuses conditions. Il fallait chercher les préalables à la création de la richesse en explorant tous les secteurs, à l’instar de ceux des hydrocarbures et des mines, des finances, de l'économie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises. La richesse créée permet d’alimenter le financement des options sociales pour améliorer le niveau de vie des citoyens. Ce circuit concerne le salaire national minimum garanti et de l'allocation chômage. Diverses aides et subventions sont aussi versées aux citoyens pour bénéficier des services ou effectuer des dépenses de consommation courante. La santé et le transport font partie de ces prestations, tout comme le soutien des prix de certains produits de première nécessité. La création d’entreprises est un pilier axial pour offrir de l’emploi à des couches entières de la population, que ce soit dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et des services. Les structures que sont l'agence nationale de l'emploi, ou autres, sont impliquées dans l’accomplissement d’actions sérieuses dans la garantie de la transparence et de la fluidité dans l'orientation des demandeurs d'emploi. Une démarche apte à contribuer à la résorption du chômage. L’examen de tant de dossiers se poursuivra lors des prochaines réunions du Conseil des ministres dès que le ministère du Travail soumettra des propositions en collaboration avec le ministère des Finances. Diverses parties ont salué les décisions du dernier Conseil des ministres. Experts et syndicalistes sont d’avis que les dernières décisions relatives à l'augmentation des salaires, ainsi que des pensions et allocations de retraite, sont des instruments pour encourager la consommation et augmenter le pouvoir d’achat. Il faut dire que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu ses engagements envers les travailleurs et les citoyens. La question du pouvoir d’achat a toujours été une revendication constante des syndicats et elle trouve des réponses favorables.
El Moudjahid