Une délégation de haut niveau du ministère de l'Energie et des Energies renouvelables et du groupe Sonelgaz se rendra en Russie, occasion au cours de laquelle, elle examinera les moyens de coopération et de partenariat avec les opérateurs étrangers, indique un communiqué.
Organisé par la fondation Roscongress et le ministère de l'Énergie de la Fédération de Russie, l'événement réunira des représentants des gouvernements, des experts et des entreprises pour discuter de la coopération énergétique dans un monde multipolaire, ainsi que des défis et des opportunités dans le secteur des carburants et de l'énergie. Cet évènement est «aussi une étape importante dans la construction d'un nouveau paysage énergétique mondial. Nous voyons le monde changer, et ce processus exige de nous non seulement une adaptation, mais aussi une approche proactive», note Alexandre Novak, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie et président du Comité d'organisation du REW 2025, cité par le site officiel de l’évènement. Le même responsable s’est dit convaincu que «des efforts conjoints nous permettront de relever les défis auxquels le secteur de l'énergie est confronté et de contribuer à son développement durable».
De son côté, Anton Kobyakov, conseiller du président de la Fédération de Russie et secrétaire exécutif du Comité d'organisation du REW, cité par la même source, s’est dit «convaincu que les partenaires de la Russie, y compris ses nouveaux membres de l'alliance BRICS, ainsi que les pays africains qui ont confirmé leur intérêt à travailler avec la Russie lors de la Première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique récemment conclue, joueront un rôle actif dans l'organisation et la tenue du Forum». Ainsi, la participation algérienne, qui interviendra au lendemain de la 13e édition du Napec, qui se tient à Oran, sera une opportunité privilégiée pour renforcer la coopération énergétique bilatérale avec le pays hôte, mais aussi de chercher de nouvelles opportunités sur d’autres marchés. S’agissant de la Russie, d’importantes rencontres sont tenues. En janvier dernier, Arkab et son homologue Romain Marshavin ont réaffirmé leur engagement à consolider le partenariat énergétique en tirant parti des opportunités disponibles, notamment dans les domaines des hydrocarbures, de la recherche et de l'exploitation, du développement des gisements et de l'industrie pétrolière et gazière en Algérie et ce, à la faveur de la coopération entre le groupe Sonatrach et la société russe Gazprom.
D’autres domaines ont suscité l’intérêt des deux parties. il s’agit notamment du développement de l'hydrogène vert et de l'énergie solaire photovoltaïque, sur les projets de raccordement électrique régional ainsi que l'usage pacifique des technologies et applications nucléaires, notamment dans le domaine médical et dans la production de radio-pharmaceutiques. Aussi, les deux pays ont toujours coordonné dans le cadre de l'OPEP+ et du Forum des pays exportateurs de gaz, réaffirmant leur engagement à contribuer à la stabilité des marchés mondiaux du pétrole et du gaz.
Par ailleurs, il convient de préciser que l’Algérie prendra part également à la 30e conférence sur l'énergie de fusion nucléaire, qui se tiendra en Chine du 13 au 18 octobre, avec une délégation composée de responsables du ministère et de représentants du Commissariat à l'énergie atomique (Comena), afin d'échanger les expériences et d'examiner les perspectives de développement de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Selon le Système d'Information sur les Dispositifs de Fusion (FusDIS) de l'AIEA, à partir de 2025, il y a presque 150 dispositifs expérimentaux de fusion et installations d'essai en fonctionnement, en construction ou en projet, et plus de 20 conceptions de centrales de fusion en cours de développement.
F. I.
