Les importations au menu d’une séance de travail interministérielle : volonté commune d’accompagner les start-up

L’engagement de l’État dans le développement des start-up sur le marché national et international est une priorité des plus hautes autorités du pays.

Pour l'accompagnement de ces entreprises, en garantissant un environnement propice à leur développement et à leur pérennité le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a tenu lundi dernier à Alger une séance de travail avec le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, consacrée à l'examen des questions relatives aux opérations d'importation concernant ces entreprises.

Et c’est dans ce cadre qu’il a été convenu de former un groupe de travail conjoint entre les deux ministères, chargé de formuler des recommandations pratiques. Lors de la séance qui s'est tenue en présence des cadres des deux départements, et qui s'inscrit dans le cadre de la coordination entre les deux ministères, les responsables se sont penchés sur les différentes préoccupations liées à l'accompagnement des start-up et des micro-entreprises dans la mise en œuvre de leurs programmes d'investissement et le financement de leurs besoins en produits importés nécessaires à la réalisation de leurs projets sur le terrain. L’objectif assigné à cette démarche est de contribuer au renforcement de l'économie nationale en s'appuyant sur la connaissance et l'innovation.

Depuis son accession à la magistrature suprême en 2019, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en œuvre une série de mesures pour promouvoir l’économie de la connaissance, la culture entrepreneuriale et les start-up. Il a instruit, sur ce même registre, l’exécutif de s’activer en vue de favoriser l’émergence d’entreprises compétitives, capables d’intégrer les standards internationaux. Dans ce même ordre d’idées et en octobre 2024, des spécialistes du secteur, avaient mis en exergue la montée en puissance des start-up algériennes, visant à apporter de la valeur ajoutée à l’économie et à se positionner à l’international.

A vrai dire et en mettant l’accent sur l’innovation et le développement durable, l’Algérie affirme sa volonté de devenir un acteur majeur de l’entrepreneuriat en Afrique et au-delà. A ce propos et en marge de l’IATF-2025, le ministre de l’Économie de la connaissance, Noureddine Ouadah, avait annoncé, sur décision du président Tebboune, le lancement du Fonds de financement des start-up à l’échelle continentale.

S. K.

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