Le coup d’envoi de la 4e édition de la Conférence africaine des startups (ASC) sera donné ce samedi au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, à Alger, avec la présence annoncée de plus de 35 délégations ministérielles, quelque 200 exposants d’Afrique et d’ailleurs et plus de 300 experts internationaux.
Organisée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’édition, qui se déroulera sur trois jours (du 6 au 8 décembre), a été placée sous le thème «Pour l’émergence de champions africains».
«La Conférence africaine des start-up est la scène panafricaine par excellence de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Du 6 au 8 décembre 2025, à Alger, sa quatrième édition célébrera les champions africains : des start-up audacieuses, des investisseurs visionnaires, des décideurs avant-gardistes ainsi que la diaspora dynamique, tous réunis pour bâtir un écosystème technologique compétitif, souverain et de calibre mondial», indique-t-on sur le site officiel de l’événement.
La Conférence, organisée par le ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l’incubateur public Algeria Venture, accueillera aussi «plus de 150 investisseurs, des porteurs de projets, des incubateurs, des entrepreneurs de la diaspora africaine, des responsables et des représentants d’organisations internationales, ainsi que des acteurs mondiaux».
L’importance de l’événement a même été soulignée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé le 30 novembre dernier.
«Concernant l’avancement des préparatifs et les perspectives de la Conférence africaine des start-up, le Président a souligné l’importance de ce rendez-vous économique africain, qui se veut un trait d’union entre les pays africains et le reste du monde», a indiqué le communiqué de la Présidence.
«L’orientation vers l’économie des start-up, dans le cadre d’un partenariat intra-africain, est le modèle le plus efficace pour bâtir une économie forte et diversifiée, reposant sur le savoir et portée par l’Algérie», a ajouté la même source, soulignant la nécessité de «renforcer les liens entre les jeunes Africains au profit des pays du continent, loin de toute forme d’exploitation».
Un rendez-vous qui «constitue aujourd’hui un vecteur essentiel de visibilité pour l’innovation algérienne et africaine», selon Noureddine Ouadah
«La Conférence africaine des start-up d’Alger reste le seul rendez-vous continental où les décideurs de cet écosystème se rencontrent pour discuter, de manière franche et pragmatique, des questions liées à l’innovation et au financement des projets», a déclaré, jeudi, sur les ondes de la radio, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et de la Micro-entreprise, Noureddine Ouadah.
Un rendez-vous qui, aujourd’hui, «constitue aujourd’hui un vecteur essentiel de visibilité pour l’innovation algérienne et africaine», a ajouté le ministre.
Pour ce qui est du programme, a-t-il fait savoir, l’édition «sera marquée par un sommet ministériel de haut niveau, au cours duquel seront abordées plusieurs questions», à savoir «l’échange de bonnes pratiques entre pays africains pour harmoniser les politiques publiques, l’encouragement à l’émergence de champions continentaux et le renforcement de la contribution des start-up au développement de l’économie réelle du continent».
Le sommet «examinera également les politiques d’incitation à l’investissement privé, la création de fonds de financement, ainsi que la mise à jour de la Déclaration d’Alger adoptée en 2022 lors de la première édition, avant sa soumission à l’Union africaine (UA) pour lui conférer une portée accrue», a encore ajouté le ministre.
Par ailleurs, «cette édition servira également au lancement des premiers financements du Fonds de financement des start-up et des jeunes innovants, créé sur décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF) en septembre dernier à Alger», a-t-il encore indiqué, soulignant que «ces financements, accordés en collaboration avec l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, contribueront à consolider davantage la portée de la conférence».
À noter, en dernier lieu, que cette année c’est le Rwanda qui sera l’invité d’honneur. Un pays qui a enregistré de notables avancées dans ce domaine.