Une stratégie basée sur la prise de conscience de la menace

Ph. : Bilal B. B.
Ph. : Bilal B. B.
Consciente de la menace avérée que représente le trafic illicite de drogues, étroitement lié à d’autres crimes et délits de même gravité, tels la contrebande, le trafic d’armes, le trafic de véhicules, la corruption, le blanchiment d’argent et autres, la DGSN planifie et met en œuvre ses plans d’action en fonction de l’évolution de la criminalité et en application des stratégies nationales intégrées et équilibrées, élaborées à moyen et long terme par les hautes autorités du pays.
 
Ainsi, la Sûreté nationale a adopté une approche intégrée fondée sur le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la valorisation des capacités d’intervention des enquêteurs et des spécialistes à travers la formation et le recyclage, l’acquisition des moyens et des équipements modernes et le renforcement des activités de recherche et d’information pour disposer de données pertinentes.
En outre, la création des services centraux de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, le crime organisé et la cybercriminalité ainsi qu’une 4e entité régionale à savoir, le service de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants implanté à Ouargla au Sud-est du pays, s’inscrit dans cette volonté de lutter efficacement contre ce fléau.
La qualification de la ressource humaine est une priorité majeure de la DGSN. Pour s’y faire, il a été procédé à l’élaboration et la mise en œuvre des plans de formation initiale et spécialisée au profit des enquêteurs de la police judiciaire en matière de techniques d’enquête spéciale, d’enquête patrimoniale visant les avoirs criminels, de cyber-enquête et de modalités pratiques de détection préliminaire et d’identification de drogues, qu’elles soient substances saisies ou contenues dans les liquides biologiques, assure le commissaire de police Zine Eddine Arouane.
 
Neila B.
 
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La «Mocro Maffia», menace sur l’Afrique et les Pays-Bas

 
L’Afrique est aujourd’hui au cœur des nouveaux circuits de la drogue dure notamment la cocaïne. De grandes saisies ont été menées par la police. Des rapports font état de l’implication croissante du Maroc dans le «troc» du cannabis contre la cocaïne. 
Pour des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas, c’est l’organisation marocaine, plus connue sous le nom de Mocro Maffia, qui assure le transport et la distribution de la cocaïne.  Depuis 2020, un vaste procès, considéré comme «le procès du siècle», secoue les Pays-Bas, avec comme principal accusé Ridouan Taghi, un Néerlandais d’origine marocaine, le cerveau présumé de cette mafia néerlando-marocaine spécialisée dans le trafic de cocaïne.
 
Neila B.
 
 
 

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