Selon la ministre de la Culture et des Arts, c’est sous l’impulsion du président de la République, que «Constantine s’impose comme le moteur d’un renouveau culturel».
En visite de travail à Constantine, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a pris part à la commémoration officielle du 65ᵉ anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960.
Accompagnée des autorités locales, elle s’est recueillie au carré des Martyrs dans la commune d' Ibn Badis, avant de rendre hommage à la famille révolutionnaire au niveau des domiciles de l'ancien moudjahid M. Gharbia et la veuve du martyr Malki Aboud. La ministre a également rencontré la communauté artistique et culturelle lors d’une rencontre interactive organisée au théâtre régional de Constantine. Au cours de sa tournée, elle a inspecté plusieurs infrastructures culturelles de la capitale de l’Est et donné le coup d’envoi de la 6e édition des journées constantinoises du court-métrage. Une nouvelle édition qui met l’accent sur la créativité cinématographique afin de porter un message de communication et de mémoire.
Selon Malika Bendouda : «Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ouverture envers les créateurs et d’écoute de leurs préoccupations, dans l’objectif de soutenir la dynamique culturelle aux niveaux local et national.» L’événement a connu une large participation des créateurs de la ville : artistes, intellectuels et porteurs d’initiatives culturelles dans différents genres. Il a constitué un espace d’échanges constructifs et de discussions sur l’avenir de la scène culturelle à Constantine.
La ministre a indiqué que sa visite à Constantine s’inscrit dans la continuité de la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui considère Constantine comme une capitale culturelle méritant d’être un phare international découvert par le monde. Elle a insisté sur la volonté du ministère de lancer une nouvelle renaissance culturelle qui partira de cette ville millénaire.
La ministre a également annoncé la relance du festival Panorama de Constantine, dont le dossier a été déposé au niveau du gouvernement, ainsi que le retour du soutien à la production cinématographique dans le cadre d’une nouvelle politique culturelle misant sur la valorisation de la créativité algérienne et le renforcement de l’image du pays sur la scène internationale.
Elle a indiqué que son département travaille actuellement à mettre en place de nouveaux mécanismes de financement destinés à soutenir les œuvres théâtrales et cinématographiques, en accordant une attention particulière aux initiatives portées par les jeunes. L’objectif est d’élargir leurs opportunités de participation et de création, et de renforcer leur présence dans le paysage culturel.
La ministre a affirmé que «le secteur de la culture accorde une importance majeure à la formation d’une nouvelle génération d’artistes capables de s’illustrer à l’échelle régionale et internationale». La ministre a inspecté plusieurs infrastructures culturelles, avant de présider, à la Maison de la culture Malek-Haddad, l’ouverture de la sixième édition des Journées nationales du court métrage de Constantine. Elle a, à cet effet, souligné que le soutien à la production de courts métrages constitue l’un des piliers de la stratégie de son département, visant à encourager la créativité et à renforcer la présence du film algérien dans les festivals nationaux et internationaux.
Annonçant le lancement de nouveaux festivals dédiés au théâtre et au livre elle a exprimé le souhait de voir naître à Constantine un Salon international du livre pour enfants, afin de renforcer la présence de la littérature jeunesse et d'encourager les maisons d’édition spécialisées. Évoquant l’héritage culturel majeur de Malek Haddad (1927-1978), elle a rappelé l’approche du centenaire de sa naissance et appelé à célébrer cette figure emblématique afin d’en faire un événement à la hauteur de son apport littéraire.
Au sujet du film Ahmed Bey, la ministre a révélé qu'il sera finalisé en janvier 2026, et que sa projection d’honneur aura lieu dans la salle Ahmed-Bey, tout en mettant en avant la nécessité de promouvoir cette œuvre consacrée à l’une des grandes figures historiques de la ville des ponts.
C. D.
