à l’issue d’une rencontre baptisée «AfricaIn», à laquelle ont pris part de hauts responsables, Sid Ali Zerrouki, ministre de la Poste et des Télécommunications, a affirmé que «l’Afrique n’accepte pas un rôle de récepteur dans le système numérique mondial, ni un marché de consommation ou une source de données sans un partenariat équitable». Pour le ministre, «notre débat d'aujourd'hui porte sur tous les défis des plateformes numériques mondiales en termes de dialogue équilibré». Dans sa déclaration, le ministre «a relevé la nécessité de respecter les spécificités de nos sociétés, de protéger les données des citoyens de tout le continent africain et d'assurer une contribution effective de ces plateformes à l'économie africaine et au renforcement des capacités locales». Aussi, M. Zerrouki a affirmé que la Déclaration d'Alger, lancée et approuvée, est «un message africain unifié qui établit une vision de participation vers un espace numérique responsable et équitable et qui affirme que l’Afrique est capable de peser de son poids dans les règles de la gouvernance numérique mondiale». Enchaînant, le ministre se dit convaincu que «lorsque l’Afrique unit ses positions, sa voix est entendue et respectée. Les accords signés aujourd’hui (hier, Ndlr) traduisent le passage du débat à l’engagement dans l’industrie technologique et de la vision à la mise en œuvre».
F. I.