La troisième édition de «Algeria Open Innovation Programm, FinTech, InsurTech, GreenTechChallenge», parrainée par le ministre de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, a connu, hier, ses lauréats. Il s’agit des projets «Autocomplia» dans la Fintech, et «Aspec» dans la greentech, a annoncé Abdelfetah Benamar, directeur de l’incubateur Hadina Tech, organisateur de l’événement. Les lauréats, précise-t-il, «vont bénéficier d'un accompagnement technique par nos sociétés partenaires».
Sur 60 projets reçus pour l'appel des startups, 12 ont été sélectionnés pour le programme et seuls 8 ont accédé à la phase finale. Ce programme, a expliqué M. Benamar, est passé par trois étapes. La première a trait à la sélection ou l'appel pour les startups par un comité spécialisé. La deuxième phase a concerné l'accompagnement par un nombre d'experts et un comité scientifique spécialisé.
Quant à la troisième phase, c'est l'organisation du bootcamplez les 7, 8, 9 décembre sur Alger. Cet événement, faut-il le préciser, a été marqué par la tenue d’un panel mené par un nombre d’experts. Dans son propos, Toufik Aissa, chargé de mission au Giemonétique, a plaidé pour une réglementation qui obligera les banques et les institutions financières à ouvrir leurs interfaces de programmation d’application pour permettre aux FinTech d’accéder aux données. Sur un autre sujet, le même responsable a plaidé pour la virtualisation des cartes Eddahabia et CIB. «Aujourd’hui, on n’a pas la maîtrise nécessaire pour sécuriser les puces», a indiqué M. Aissa. D'autres interventions ont porté sur l’introduction des prestataires de services de paiement, à la faveur de la nouvelle loi monétaire et bancaire.
F. I.