Une enveloppe de 420 milliards de dinars est prévue pour l’année 2026, afin d’accompagner l’augmentation décidée, portant l’allocation chômage de 15 000 DA à 18 000 DA.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saïhi, a présidé, hier, au Centre familial de la CNAS, à Ben Aknoun (Alger), l’ouverture de la première Conférence nationale sur l’emploi, consacrée à l’évaluation de la gestion de l’allocation chômage et aux mécanismes de médiation pour l’accès aux opportunités professionnelles. L’événement a été rehaussé par la présence de nombreux membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication.
S’exprimant à cette occasion, Abdelhak Saïhi a indiqué que cette rencontre constitue une étape importante visant à évaluer les politiques publiques en matière d’emploi, à renforcer la coordination entre les différents acteurs du secteur et à ouvrir de nouvelles perspectives, pour bâtir un marché du travail moderne en phase avec les mutations rapides que connaît le monde. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait de la question de l’emploi une priorité absolue et la considère, a-t-il poursuivi, comme un pilier essentiel du développement national, une garantie de stabilité sociale et un droit constitutionnel. «Entre 2020 et 2024, 1.800.000 emplois ont été créés, ce qui démontre la dynamique de croissance que connait l’économie nationale. 47% de ces nouveaux emplois proviennent du secteur des services», a enchaîné le ministre. Saïhi a mis en avant, ensuite, les réformes majeures engagées ces dernières années et qui témoignent d’une volonté politique sans équivoque de soutenir l’employabilité de la jeunesse. Et ce, à l’instar de l’éradication du travail précaire, la promulgation du nouveau code de l’investissement, la création du statut de l’auto-entrepreneur et l’établissement d’un ministère dédié à l’Économie de la connaissance et aux Start-up. Ne s’arrêtant pas là, il a affirmé que l’État mobilise plus de 400 milliards de dinars par an pour l’allocation chômage. Il est d’ailleurs prévu, selon lui, une enveloppe de 420 milliards de dinars pour l’année 2026, afin d’accompagner l’augmentation décidée, portant l’allocation de 15 000 DA à 18 000 DA.
Concernant toujours l’allocation chômage, il a rapporté que les femmes représentent 71% du total des bénéficiaires, contre 29% pour les hommes. Le ministre a présenté, dans ce sillage, les efforts déployés par son département pour promouvoir la numérisation et développer des plateformes numériques, afin d'améliorer la transparence des offres d'emploi et d’orienter les demandeurs d'emploi. Enfin, il a assuré que la construction d’une économie forte repose sur une jeunesse qualifiée, un marché du travail moderne et des institutions performantes.
S. K.
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Mme Arhab, ministre de La Formation et de l’enseignement professionnels :
«500 nouvelles spécialités disponibles»
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«La formation est même devenue un outil stratégique pour le développement des capacités nationales dans plusieurs secteurs, tels que le tourisme, les travaux publics, l'industrie alimentaire, les énergies renouvelables et plus», a fait savoir la ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Nassima Arhab. Il faut, a-t-elle poursuivi, investir dans la jeunesse et les diplômés, en intensifiant les stages et le travail sur le terrain, afin de former des compétences capables de s'adapter aux métiers de demain, conformément à la nouvelle vision du gouvernement et au programme du Président Tebboune.
«En 2025, les bénéficiaires de formation ont dépassé 460.000, et ce, grâce à la mise en service de deux plateformes numériques permettant d’organiser l'inscription, l'orientation, le suivi et de garantir la transparence», a ajouté la ministre, précisant que 295.073 diplômés de la formation professionnelle ont été intégrés dans des postes d’emploi au cours des cinq dernières années. «Tandis que le nombre d'offres de formation est passé à 500 spécialités dans 23 filières, avec l'ajout de 32 nouvelles spécialités, afin de s'adapter aux mutations à l’échelle nationale et internationale», a-t-elle indiqué. «550 bourses de formation ont été octroyées par notre département à 45 pays africains et arabes. À cela s’ajoute l'inauguration, aujourd’hui, de l'Institut africain de formation professionnelle dans la wilaya de Boumerdès, qui contribuera à renforcer la coopération continentale en la matière», a enfin fait savoir Mme Arhab.
S. K.
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Kamel Moula, président du CREA :
«Il faut définir les besoins»

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