Sensible baisse de l’inflation passant de 3,1% en juillet à 2,7% en août 2025 : quel impact sur le citoyen ?

L’Office National des Statistiques (ONS) annonce une baisse du rythme d’inflation en août 2025, qui passe à 2,7%, contre 3,1% en juillet, ce qui signifie un recul de 0,4%.

Comparant la période de septembre 2024 à août 2025 à celle de septembre 2023 à août 2024, l’Office fait état d’un ralentissement significatif de l’inflation, contribuant à réduire la pression sur les consommateurs et les entreprises. «Le rythme d’inflation annuel septembre 2024-août 2025 par rapport à septembre 2023 -août 2024 est de +2,7%», indique l’ONS, qui évoque, dans ce sillage, l’indice des prix à la consommation de la ville d'Alger qui a enregistré une baisse de 0,2% en août 2025 par rapport à juillet 2025. Ce rythme d’accroissement est nettement inférieur à celui observé au mois d’août 2024 (+1,0%) par rapport à juillet de la même année, relève l’office. Il est également «inférieur à celui relevé au mois de juillet 2025 (+0,4%)».

Ce ralentissement est porté principalement par une hausse modérée de 0,3% des prix des produits alimentaires. L’ONS évoque également un recul des prix des produits alimentaires, en particulier les viandes (notamment le poulet, dont les prix ont chuté de 6%), mais aussi les poissons (-12,8%). Une tendance favorable aux consommateurs. En revanche, les légumes et fruits ont vu leurs prix augmenter de 10,1% et 9,7% respectivement. Cette hausse qui a touché certains produits maraîchers et d’arboriculture fruitière est passagère et demeure contenue dans une tendance globale de ralentissement de la pression inflationniste.

«Corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation enregistre, pour le mois d’août dernier, une baisse de 0,6% par rapport à juillet 2025», a indiqué l’Office. Dans cette optique, l’ONS fait état de la «relative stagnation» des prix des produits issus de l’agro-industrie et de l’industrie manufacturière, ainsi que la stabilité des services. Ces données fournies par l’ONS constituent un signe tangible d’un ralentissement de la hausse des prix, qui pourrait bien avoir des répercussions profondes sur l’économie nationale. Ainsi, ces statistiques dessinent un paysage où les prix deviennent plus stables, favorisant une dynamique de croissance plus solide et moins sujette aux chocs notamment extérieurs. Globalement, la baisse de l’inflation reflète une dynamique nouvelle, plus favorable à une stabilisation économique. Cela se traduit, notamment, par un effet positif sur le pouvoir d’achat. En effet, le ralentissement de la hausse des prix permet aux ménages de consommer davantage de biens et services, sans pour autant grever leurs portefeuilles.

La baisse de l’inflation constitue également un levier de confiance pour les entreprises, qui trouvent des conditions économiques plus prévisibles et un cadre stable des prix qui stimule l’investissement et soutient la compétitivité à moyen et long terme. Aussi, cette désinflation offre un environnement propice à une politique monétaire moins restrictive, notamment en ce qui concerne les taux d’intérêt. Cela permettrait aux entreprises d’accéder à des financements à moindre coût et de poursuivre leur développement au bénéfice de l’économie nationale. Outre le fait de consolider le pouvoir d’achat et de favoriser l’investissement, la baisse de l’inflation est de nature à dynamiser le marché de l’emploi. Ces indicateurs économiques positifs rendus publics par l’ONS sont le fruit des politiques entreprises par l’Exécutif, sous la supervision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour encourager et augmenter la production nationale, et stabiliser le marché de la consommation, à travers un système de régulation des prix, notamment des produits de large consommation.

M. A. O.

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