Saïd Sayoud l’a annoncé dans sa réponse à une question écrite d’un député : les plaques d’immatriculation seront unifiées au niveau national

C’est officiel. L’unification des plaques d’immatriculation au niveau national sera mise en œuvre après l’adoption du projet de code de la route.

L’annonce relative à cette révision approfondie des cadres juridiques et réglementaires liés au système d’immatriculation, actuellement engagée, a été faite par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, lui-même, lors de sa réponse à une question écrite émanant du député Zahouf Azzedine du MSP. Clair et précis, Saïd Sayoud a expliqué que «dans le cadre du renforcement de la sécurité routière, de la facilitation de la protection des biens et du maintien de l’ordre public, le développement des procédures d’identification et d’immatriculation des véhicules constitue l’un des objectifs prioritaires».

Cette démarche s’inscrit, a-t-il relevé, dans le cadre de la concrétisation des orientations du gouvernement visant à établir une politique nationale intégrée en la matière. Le ministre a précisé que la révision en cours englobe, en fait, plusieurs axes essentiels, parmi lesquels figurent «l’établissement de normes claires relatives aux règles de la circulation routière» et «la modernisation des mécanismes relatifs à l’identification et à l’immatriculation des véhicules».

Dans ce contexte, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports contribue, en coordination avec différents secteurs concernés, à l’élaboration du nouveau dispositif juridique relatif à la sécurité routière. Et le projet de code de la route constitue, note le ministre dans sa réponse écrite au député, «un élément central de cette démarche». Il est prévu que le texte sera suivi de la publication d’une série de décrets organisationnels qui viendront en complément et qui sont destinés à garantir une mise en œuvre efficace et efficiente de la nouvelle politique nationale dans ce domaine. Il sera mis en exergue, enfin, que ce changement à opérer au niveau des plaques d’immatriculation «demeure conditionné» par la promulgation du nouveau cadre juridique régissant les règles de la circulation routière, et ce dans le cadre d’une approche participative fondée sur la concertation et la coordination entre les différents acteurs concernés.

Le ministre a conclu, en rappelant que «la réunion du Conseil des ministres du 2 novembre dernier, présidée par le président de la République, avait examiné les nouvelles mesures contenues dans le projet de code de la route». Ce texte vise à instaurer «des procédures renforcées et encore plus strictes» susceptibles de réduire le nombre des accidents de la route dans notre pays, en prenant en compte l’ensemble des éléments de la chaîne routière, notamment les auto-écoles, les conducteurs, les différents types de véhicule, ainsi que les dispositifs de contrôle, a-t-il mentionné. Il faut retenir, enfin, que la réforme, aujourd’hui engagée, se veut globale, structurée et en mesure d’accompagner au mieux et durablement les ambitions nationales en matière de sécurité routière.

Le président de la République, qui accorde une grande importance à ce sujet, avait insisté, lors du Conseil des ministres, sur un certain nombre de points. Il est question, notamment, à ce que «les amendements apportés au code de la route doivent faciliter les missions de la justice et des corps de sécurité, pour leur permettre d'engager et de prendre les mesures légales appropriées».

S. G.

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