La jeunesse et la technologie doivent devenir le moteur du changement économique en Afrique, grâce à des politiques publiques harmonisées et à un soutien renforcé aux start-up.
Au deuxième jour de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up, un sommet ministériel a été tenu. Une occasion de débattre du soutien des champions africains et des entrepreneurs par le renforcement de l’écosystème à travers la coopération africaine pour l’harmonisation des politiques publiques et la promotion de la technologie sur le continent africain. Dans une déclaration à la presse, en marge de cette réunion, Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a affirmé que ce sommet est «le cœur battant de cette 4e Conférence dans le sens où c'est l'unique occasion sur le continent où des ministres et des chefs de délégation de différents pays africains se rencontrent chaque année à Alger». Pour le ministre, deux points importants ont été soulevés. Le premier a trait au «recueil des meilleures pratiques de politiques publiques, à leur tête, les efforts consentis par l’Algérie de 2020 jusqu'à aujourd'hui en termes de promotion des startups et de la jeunesse». Le deuxième point, explique M. Ouaddah, concerne les «incitations fiscales, que ce soit par rapport aux startups pour leur permettre d'évoluer dans un environnement propice et compétitif par rapport aux autres continents, mais aussi au financement de la recherche, développement et de l’innovation, à travers, entre autres, des fonds d’investissement». Pour M. Ouadah, le sommet ministériel, chaque année, «sert à mettre à jour la feuille de route d'Alger. Ce document important, qui est un document officiel de l’Union africaine depuis 2023, permet qu’African Startup Conference soit le seul rendez-vous où il y a un document officiel qui traite le développement des startups sur le continent». Dans sa déclaration, M. Ouadah a annoncé qu' «on va utiliser les différentes politiques publiques et travailler main dans la main entre différents pays pour faire que la jeunesse et la technologie soient le vrai moteur du changement de modèle économique vers une nouvelle économie basée sur la jeunesse, la technologie et le savoir».