L’économie algérienne a enregistré récemment une évolution positive de plusieurs indicateurs, avec un retour de la courbe de croissance sur sa trajectoire ascendante, malgré les différentes crises et l'inflation mondiales.
Contacté par El Moudjahid, le Dr Lazhar Maroc, économiste et professeur à l'université, a indiqué que malgré les répercussions de la période difficile de la crise sanitaire et des bouleversements géostratégiques ayant conduit à la perturbation des chaînes d’approvisionnement et à l'inflation, l'Algérie enregistre toujours une croissance économique ascendante.
Il a souligné que les échanges ont porté sur l’état et les perspectives d’évolution de l’économie algérienne, notamment au regard des crises sanitaire et alimentaire et des pressions inflationnistes que connaît le monde actuellement. «Pour cela, il est également temps de consolider les partenariats économiques et sociaux avec des pays qui ont déjà passé sur des crises, ayant pour but de mettre en place des nouveaux mécanismes afin de pouvoir donner des nouvelles perspectives d'évolution à l'économie nationale». Maroc a fait savoir que les crises financières mondiales influent d'une manière négative sur d'autres économies, notamment les économies des pays arabes. «D'ailleurs, a-t-il poursuivi, on a constaté que les économies arabes sont les plus touchées par ces crises, notamment dans la hausse des prix des produits de large consommation, la commercialisation, ainsi que l'investissement. Pour cela, la participation de l'Algérie à cet événement est considérée comme une grande opportunité pour l’échange d'expériences et la vision afin de réaliser une hausse dans la moyenne de la croissance économique, contrôler les taux d'inflation, ainsi qu'élever le pouvoir d'achat. Cela permet de réaliser la stabilité financière». Et d’ajouter : «Le Premier ministre a souligné que la consolidation des partenariats avec les pays arabes est une option afin de faire face à ces difficultés. Cela explique que l'Algérie est prête à établir des nouveaux partenariats qui permettent à l'économie nationale de bien rebondir. M. Benabderrahmane avait indiqué que le PIB en Algérie a atteint l’année dernière les 233 milliards de dollars. Cela explique que l'Algérie, malgré toutes ces crises, a pu instaurer une nouvelle stratégie qu’est celle de la variation des revenus, qui a donné ses fruits. Le gouvernement s’est engagé à consolider et accroître le pouvoir d’achat des citoyens et contenir l’inflation dans des proportions raisonnables».
Par rapport à la crise énergétique mondiale, il a rappelé que «l’Algérie a toujours été un partenaire et fournisseur fiable d’énergie», précisant que des efforts ont été déployés récemment en vue d’augmenter les capacités de production et d’exportation des hydrocarbures afin de contribuer à atténuer l’impact de la crise énergétique dans le monde.
Zine Eddine Gharbi
